Compétition de cas Défi Changements Climatiques

Compétition de cas Défi Changements Climatiques
La compétition d’étude de cas Défi Changements Climatiques (D2C) met de l’avant l’esprit d’initiative et la créativité de la relève, tout en répondant à un enjeu réel et concret lié à l’environnement. Le D2C donne l’occasion à des jeunes professionnelles, jeunes professionnels et étudiantes, étudiants universitaires de proposer des solutions innovantes, concrètes et durables pour répondre à des enjeux environnementaux réels que connaissent les entreprises, organisations ou municipalités du Québec.
Quatrième édition
Pour cette quatrième édition du D2C, le comité Relève de Réseau Environnement, en collaboration avec le Ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changement climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP), CIMA+ et l’Association pour la prévention de la contamination de l’air et du sol (APCAS), a développé une étude de cas sur la mobilisation climatique. Ainsi, neuf équipes se sont réunies dans les locaux de l’École de Technologie Supérieure (ÉTS) entre le 17 et le 19 mars 2023, afin de résoudre une problématique soulevée par le MELCCFP, sur la mobilisation de la société québécoise pour l’action climatique. La compétition s’est clôturée par la présentation de leurs solutions devant les cinq membres du jury d’experts, composé notamment de représentants des partenaires et de Réseau environnement.
Les équipes ont donc été invitées à développer des recommandations d’actions avant-gardistes visant à mobiliser différents publics de la société québécoise (citoyens, entreprises, municipalités, etc.) dans l’action climatique. Leur plan d’action, composé d’environ 6 actions, devait pouvoir être porté par le gouvernement ou la société civile et concorder avec la Stratégie de mobilisation pour l’action climatique du gouvernement du Québec.
L’équipe gagnante de cette quatrième édition était une équipe multidisciplinaire composée d’étudiants à la maîtrise en environnement de l’Université de Sherbrooke, d’un étudiant au certificat en coopération internationale et d’une étudiante à la maîtrise en affaires publiques et internationales à l’Université d’Ottawa. Ces étudiants ont présenté un plan d’action novateur mettant l’accent sur l’éducation et la sensibilisation de la société québécoise pour qu’elle soit plus outillée à se mobiliser et à s’imposer dans l’action climatique.
Plusieurs prix étaient offerts par les différents partenaires. Les équipes gagnantes ont su se démarquer par l’originalité et l’aspect transversal des actions proposées pour la mobilisation de la société québécoise pour l’action climatique.
*Photo de l’équipe gagnante de la 1ère place commandité par le MELCCFP
De gauche à droite: Jérémie Daoust, Louis Corbeil, Sélène Suet, Jeanne Camirand du MELCCFP, Amélie Poirier-Borduas et Thomas Goudreault
Pistes de solutions soulevées
Les pistes de solutions soulevées par les différentes équipes pour la mobilisation de la société québécoise pour l’action climatique ont permis au MELCCFP de pousser plus loin sa réflexion sur l’opérationnalisation de la Stratégie de mobilisation pour l’action climatique. Parmi ces propositions prometteuses, certaines sont sorties du lot : le développement d’une plateforme proposant des actions concrètes, la création d’une convention citoyenne québécoise du climat, la modification du curriculum scolaire pour une plus grande intégration de l’éducation relative à l’environnement.
Foire aux questions
La compétition sera tenue du 17 mars au 19 mars 2023.
La compétition sera entièrement présentielle. Les équipes sont invitées à se rencontrer en personne à la bibliothèque de l’ÉTS au 1110 R. Notre Dame O, Montréal.
Vous devez vous inscrire en équipe entre 3 et 5 participants, mais ne vous inquiétez pas ! Nous pouvons vous aider à former une équipe. Écrivez-nous au [email protected]
À partir du lancement, les participants travailleront de façon intensive durant la fin de semaine du 17 au 19 mars. En dehors des journées de compétition, aucun travail n’est requis.
Aucune préparation n’est requise jusqu’à 24 heures avant le lancement, alors que des documents vous seront remis. Les participants devront lire ces documents afin de mieux comprendre l’étude de cas.
Oui; si vous aviez 35 ans en date du 30 avril, vous pouvez vous inscrire au D2C.
Pour la première édition, la compétition était présentée par Énergir et organisée par le Comité Relève de Réseau Environnement et CAP Développement durable, en collaboration avec HEC Montréal, s’est tenue du 11 au 13 mai 2018 à Montréal. Les dix équipes participantes ont ensuite présenté leurs solutions mettant en valeur les principes d’économie circulaire et d’acceptabilité sociale devant un jury composé de représentantes, représentants d’Énergir, de Réseau Environnement, de Cap Développement Durable, de Cornellissen Konsult et d’un membre du corps professoral de HEC Montréal.
Les équipes étaient invitées à proposer un plan d’affaires afin d’aider Énergir à assurer le succès de la filière de biométhanisation agricole et de faire en sorte que les matières organiques résiduelles agricoles soient valorisées sous forme de gaz naturel renouvelable.
L’équipe gagnante de cette première édition était une équipe multidisciplinaire composée d’un étudiant chercheur à Polytechnique Montréal et trois consultants et chargés de projet travaillant auprès d’organismes public et privé dont la solution proposée mettait l’emphase sur un modèle de partenariat avec les agriculteurs à travers des organismes coopératifs locaux et nationaux.
Pistes de solutions soulevées
Les pistes de solutions soulevées par les différentes équipes ont permis d’identifier des partenariats possibles avec les organismes et entreprises du milieu, d’identifier les enjeux spécifiques touchant les producteurs et les manières d’y répondre, d’optimiser la chaîne de valeur prévue, d’analyser des modèles d’affaires centralisés et décentralisés et d’étudier la faisabilité de projets d’établissement d’usines pilotes dans plusieurs sites spécifiques.
Pour cette deuxième édition, c’est en partenariat avec EnviroCompétences et la Ville de Québec que le comité Relève de Réseau Environnement a pu développer l’étude de cas et organiser l’événement. Les équipes ont pu travailler les 9 et 10 mars 2020 dans les bureaux de la Ville de Québec. Elles se sont ensuite dirigées vers le Centre des congrès où se tenait le Salon des technologies environnementales du Québec (TEQ) afin de présenter leurs solutions devant les cinq membres du jury, composé de représentants de la Ville de Québec et d’experts dans divers domaines tels que l’énergie, l’économie circulaire et l’action climatique.
Le cas portait sur le projet Littoral Est situé dans la Ville de Québec. L’objectif était d’optimiser l’utilisation de l’énergie produite dans le secteur, de développer des synergies énergétiques entre les différents bâtiments ciblés, et de proposer un aménagement agréable à la vie communautaire, le tout dans le respect des lois, des citoyennes et des citoyens.
L’équipe gagnante de cette édition était une équipe multidisciplinaire composée d’étudiantes et d’étudiants de l’Université Laval et de l’Université de Sherbrooke qui s’est démarquée par ses propositions novatrices et sa vision holistique supportée de données complètes et d’une analyse détaillée.
Pistes de solutions soulevées
Pour cette troisième édition, c’est en partenariat avec le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (MERN) et l’Association pour la prévention de la contamination de l’air et du sol (APCAS) que le comité Relève de Réseau Environnement a pu développer l’étude de cas et organiser l’événement. Pour la première fois, la compétition fut entièrement en ligne. La compétition était initialement prévue du 30 avril au 30 mai 2021. Toutefois, à cause d’un manque d’inscriptions et, dans le contexte de la pandémie, la compétition a été reportée dans une formule abrégée de deux semaines. Au total, six équipes se sont finalement inscrites et ont travaillé à distance du 17 septembre au 2 octobre 2021. Cinq d’entre elles ont ensuite présenté leur solution devant les sept membres du jury en visioconférence le dimanche 3 octobre.
Le cas portait sur la transition énergétique au Québec supportée par l’aménagement du territoire. L’objectif était de glisser dans la peau d’un élu municipal d’une municipalité choisie, et développer une stratégie pour les 10 prochaines années proposant une transition énergétique par un aménagement durable du territoire, en incluant de nouvelles sources de financement et en tenant compte des enjeux auxquels fait face la municipalité.
L’équipe gagnante du prix coup de cœur de l’APCAS et du 1e prix de 5000$ a été gagné par l’équipe TranSynergie, le 2e prix de 2000$ gagné par l’équipe D3T Conseil et enfin, le 3e prix, d’un montant de 1000$, a été gagné par l’équipe Vaeridis.
Pistes de solutions soulevées
Les pistes de solutions soulevées par les différentes équipes ont permis pour le projet de stratégie sur la transition énergétique d’une municipalité a permis d’explorer de nouvelles avenues prometteuses. Parmi les solutions proposées, l’étude de cas ayant remporté la première place présentait un plan de revitalisation du cœur villageois de la municipalité d’Ascot Corner et ce, afin de contribuer à sa transition énergétique. Puisque la principale source d’émissions de GES de la municipalité est le transport, les mesures d’aménagements proposées pour le cœur villageois d’Ascot Corner visent à établir une meilleure connectivité urbaine. Ce plan permettrait de réduire de 26% les émissions de GES annuellement liées au transport des Ascotois d’ici 2030 et d’ainsi fonder des bases solides à une transition énergétique.