Symposium sur la gestion de l’eau 2017
Date
Date
Mercredi 11 et jeudi 12 octobre 2017
Lieu
Centre de congrès et d’expositions de Lévis
5750, rue J.-B.- Michaud
Lévis (Québec) G6V 0B1
Description du Symposium sur la gestion de l’eau
Organisé par Réseau Environnement, le 40e Symposium sur la gestion de l’eau rassemblera plus de 350 intervenants du milieu municipal, des professionnels du secteur de l’eau potable, des eaux usées et des eaux pluviales, en plus de chercheurs et de consultants. L’occasion idéale de mettre à jour vos connaissances et d’optimiser votre savoir-faire autour d’une trentaine de conférences.
PROGRAMMATION
11 octobre
7 h 30 |
Ouverture de l’inscription et petit-déjeuner continental |
Session |
Plénière d’ouverture |
Modérateur |
Alain Lalumière, Réseau Environnement |
8 h 30 |
Mots de bienvenue |
9 h |
Modernisation législative: enjeux et orientations pour la gestion de l’eau Isabelle Olivier et Martin Joly, ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques ISABELLE OLIVIER Biographie |
10 h |
Pause : visite du Salon d’exposition et dégustation pour le concours de la meilleure eau municipale du Québec |
Thème |
EAU POTABLE |
Session |
Économie d’eau potable |
Modérateur |
Denis Gariépy, Veolia Water Technologies |
10 h 30 |
Débitmètres : installer la bonne technologie au bon endroit pour optimiser les coûts et la précision de la sectorisation Gabrielle Ebacher, Ville de Laval Biographie Elle a participé en tant que conférencière au Water Distribution System Analysis Symposiums (ASCE) de 2009 à 2012; au Water Quality Technology Conferences (AWWA) en 2009, 2010 et 2012 et aux Ateliers sur l’eau potable (Réseau Environnement) de 2008 à 2013. Madame Gabrielle Ebacher a écrit des articles scientifiques portant sur : la modélisation transitoire (Journal of Water Resources Planning & Management, 2011); l’intrusion en réseau (Water Research, 2012) et la submergence des conduites et la qualité de l’eau souterraine et des chambres inondées (Journal AWWA, 2013). Résumé de conférence Avant de déployer la trentaine de secteurs prévus pour l’ensemble de l’île, un secteur-pilote en opération depuis 2016 a permis la comparaison de diverses technologies et installations et la validation du choix des équipements pour une sectorisation en cascade. L’installation d’une manchette implique de couper la conduite, donc d’interrompre l’écoulement. Ce procédé est généralement abordable pour des conduites de petit diamètre, mais coûteux pour des conduites en béton précontraint, dû au remplacement d’une feuille par des pièces sur mesure. Le débitmètre à insertion est meilleur marché dans ce dernier cas vu qu’il requiert un taraudage sous pression et, souvent, l’ajout d’une deuxième cheminée à une chambre existante. L’installation d’un débitmètre dans une chambre existante permet des économies importantes. Pour évaluer l’impact d’une vanne guillotine en aval du débitmètre, le même débitmètre (à insertion et manchette) a été installé en série dans une chambre de mesure dédiée et dans une chambre de vanne.
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11 h |
Étude pilote de détection de fuites par image satellite à la Ville de Montréal Marie-Claude Besner, Ville de Montréal Biographie : Elle a d’ailleurs occupé des postes d’associée de recherche et de chercheure à la Chaire Industrielle CRSNG en Eau Potable à l’École Polytechnique pendant plusieurs années. Elle a effectué un stage d’études post-doctorales de 2 ans à l’USEPA, l’agence de protection environnementale américaine à Washington (DC). Elle a alors été impliquée dans la définition des besoins en recherche permettant de mieux évaluer les risques pour la santé publique associés à la dégradation de la qualité de l’eau en réseau de distribution. Elle est l’auteure de près d’une vingtaine d’articles scientifiques touchant à ce sujet et a présenté ses travaux à de nombreuses conférences. En 2015, elle a été reconnue comme experte dans le domaine de la qualité de l’eau potable à la Ville de Montréal par le programme de reconnaissance de la grande expertise de la Ville. Résumé de conférence : L’image brute, provenant d’images aériennes spectrales obtenues à partir de satellites situés à plus de 600 km de la Terre, est superposée à un système d’information géographique (SIG) et traitée par des algorithmes permettant de détecter la signature spectrale typique de l’eau potable dans le sol (par opposition à l’eau de pluie ou l’eau de piscine par exemple). Afin de tester le potentiel de cette technologie novatrice, le Service de l’eau de la Ville de Montréal a effectué une étude sur un secteur pilote de son réseau de distribution d’eau potable dans deux arrondissements (Ahuntsic-Cartierville et Villeray-St-Michel-Parc-Extension). Le secteur choisi totalise environ 600 km de conduites et la localisation de fuites actives non-réparées y était connue. Les objectifs du projet pilote étaient (i) de comparer les fuites détectées lors de la prise de l’image satellite (le 10 octobre 2016) à la carte des fuites actives connues non-réparées à cette même date, et (ii) d’identifier de nouvelles fuites. Les principaux résultats du projet pilote seront présentés. |
11 h 30 |
Ville de Dieppe : Stratégie globale d’installation de compteurs d’eau et migration vers une plateforme d’infrastructures de comptage avancées Éric Dubé, Ville de Dieppe Marie-Noëlle Côté, Neptune Technology Group Biographie : Éric Dubé M. Dubé est un technologue professionnel et est membre de la société des techniciens et des technologues agréés du génie du Nouveau-Brunswick. Il a débuté sa carrière en ingénierie municipal avec la firme de génie-conseil SGE Group, maintenant connue sous Hatch Mott MacDonald, de Moncton, N.-B. En 2006, il a commencé à travailler pour la Ville de Dieppe comme gérant de projet au service d’ingénierie et ce, jusqu’en 2012. Depuis, il occupe le poste de surintendant du service des travaux publics et est aussi responsable du secteur de l’eau et égout de la Ville de Dieppe. Eric demeure à Moncton avec sa conjointe Annie et son mini schnauzer Zoro. Il aime les sports nautiques tels que kitebording et paddle surf ainsi que le vélo de montagne et fatbike. Marie-Noëlle Côté En 2014, la carrière de Mme. Côté a pris virage vers le domaine de l’automatisation et des produits électriques industriels. Elle a accepté une position chez Molex en tant que directrice de comptes pour le territoire de l’est du Canada. En janvier 2017, elle s’est joint à l’équipe de Neptune Technology en tant que directrice de territoire et d’implémentatrice de système de relève jouant ainsi un double rôle mixant son expérience en vente industrielle et ses capacités techniques. Résumé de conférence : En 1988, la Ville de Dieppe a installé des compteurs d’eau sur tous les bâtiments Industriels, Commerciaux et Institutionnels (ICI). Ce projet fut une réussite notamment grâce à l’implantation sur une plateforme standardisée permettant une lecture efficace des compteurs d’eau. Les résultats prouvent le bénéfice apporté par ces installations sur la réduction de la consommation d’eau. En 2004, la Ville de Dieppe a ajouté un système de Lecture Automatique de Compteurs de Radio Fréquence (RAC/RF AMR) permettant de réduire le temps de lecture de 3 semaines à 4 heures ainsi que les coûts de facturation. Aujourd’hui, la Ville migre sur une plateforme d’Infrastructures de Comptage Avancées (ICA/AMI) sans avoir à changer les compteurs ou radios en place. Le Système ICA permet de fournir des données en temps réel pour avoir une meilleure gestion du système tout en améliorant le service à la clientèle. La Ville de Dieppe est également en phase d’installation de compteurs d’eau au niveau résidentiel. Cette conférence donnera un aperçu du programme de mesure de l’usage de l’eau par les ICI de la Ville, les projets à venir et l’étude de cas pour une installation de compteurs d’eau au niveau résidentiel. Les avantages liés à la consommation d’eau et l’implantation des technologies RAC et ICA seront présentés. |
12 h |
Repas du midi inclus |
Session |
Gestion des ouvrages et suivi de la qualité de l’eau |
Modérateur |
Patrick Guénette, Stantec |
13 h 30 |
L’échantillonnage de l’eau potable, un art; l’expérience de la Ville de Montréal Laurent Laroche, Ville de Montréal Biographie Toute la carrière de Laurent se résume dans les analyses de l’eau, des aliments, le contrôle et l’assurance qualité et la production alimentaire. Son expérience dans le domaine de l’eau se résume ainsi : 8 ans comme responsable d’un laboratoire d’analyse d’eau souterraine et support aux recommandations de traitement des eaux. 6 ans comme superviseur d’un laboratoire d’analyse pour le contrôle qualité de l’eau embouteillée À la fin de son mandat, il était responsable de la sécurité alimentaire de 19 usines d’embouteillage d’eau. Depuis 2005, il est chef de section responsable du suivi de la qualité de l’eau potable pour la ville de Montréal. Son équipe de 23 employés assure le suivi réglementaire de la qualité de l’eau de 6 usines de production d’eau potable et de 15 réseaux de distribution d’eau potable Résumé de conférence Pour Montréal, plusieurs aspects sont considérés pour un bon programme d’échantillonnage : Ajouté à la campagne de suivi réglementaire, il y a aussi des programmes spéciaux d’échantillonnage tels les avis d’ébullition, les avis de non consommation, les plaintes sur la qualité de l’eau et les projets spéciaux ou évènements utilisant de l’eau potable dans des conditions particulières tel le branchement à une borne d’incendie. |
14 h |
Priorisation des points de suivi de la qualité de l’eau potable en réseau de distribution intégrant la vulnérabilité et la perception des citoyens Ianis Delpla, Université Laval Biographie Il travaille sur le développement de modèles de prédiction empiriques de l’évolution de la qualité des eaux brutes et des eaux potables en lien avec les modifications climatiques et d’occupation du sol. Il a également élaboré des outils de suivi de la qualité des eaux autour des fortes pluies dans des bassins versants agricoles en France et au Québec. Il a également développé des outils d’optimisation de la surveillance de la qualité de l’eau potable pour la Ville de Québec. Enfin, ses travaux s’intéressent aux questions de justice environnementale et d’exposition aux polluants chimiques de l‘eau potable. Résumé de conférence Ce projet vise à établir une cartographie de la distribution de la vulnérabilité de la population face au risque de dégradation de la qualité de l’eau potable, ainsi qu’à acquérir une meilleure connaissance de la perception de la population par rapport à la qualité de l’eau du robinet. Enfin, ce projet vise à développer une méthodologie qui aidera à l’optimisation des programmes de surveillance de l’eau potable en considérant des paramètres, des lieux et des fréquences de prélèvement variables, afin de mieux représenter la variabilité spatio-temporelle de la qualité de l’eau et de la perception de la population. Ce projet est mené sur le réseau de distribution de la Ville de Québec. Deux indics ont été construits, l’un représentant la vulnérabilité spatio-temporelle de la population liée à une dégradation de la qualité de l’eau, et l’autre la perception de la population. Enfin, plusieurs scenarios d’optimisation de surveillance de la qualité de l’eau sont proposés. Les résultats de ce projet seront utiles pour les gestionnaires de l’eau potable afin d’assurer la production d’une eau potable de bonne qualité sanitaire en tout temps et en tout lieu.
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14 h 30 |
Révision du chapitre 11 sur la conception des réservoirs d’eau potable du Guide de conception des installations de production d’eau potable – Volume 1 & 2 Benoit Barbeau, Polytechnique Montréal Valentin Pfeiffer, Polytechnique Montréal Biographie : Benoit Barbeau Il a réalisé des mandats d’expertise dans plus d’une quarantaine de municipalités québécoises. Il enseigne le cours de Conception d’ouvrages de purification des eaux et a participé à la rédaction du Guide de conception des installations de production d’eau potable dont, entre autres, la section sur les calculs de performance de la désinfection. Pendant 7 ans, il a siégé en tant que membre expert externe du Comité sur les technologies de traitement en eau potable (CTTEP) du MDDELCC/MAMOT. La Chaire industrielle CRSNG en eau potable couvre plusieurs thèmes, de la protection de la source à la distribution de l’eau en passant par le traitement. Elle vise à développer de nouvelles technologies, procédures et connaissances reconnues scientifiquement et utilisables par l’industrie afin de minimiser les risques pour la santé et faire face aux nouveaux défis posés par les contaminants émergents. Valentin Pfeiffer Après une formation d’ingénieur à l’École des Mines de Nantes (France) dans le domaine du génie de l’environnement, il se spécialise dans le traitement de l’eau potable en réalisant une Maîtrise en Sciences Appliquées à Polytechnique Montréal. Celle-ci porte sur le développement d’une nouvelle méthode de calcul des performances pour les procédés de désinfection. Cette méthode, publiée dans Water Research, s’appuie sur une meilleure prise en compte des phénomènes hydrauliques et des cinétiques de décroissance des désinfectants. Dans le cadre de projets d’optimisation des procédés de traitement, il conçoit et supervise la réalisation d’essais de traitabilité et d’essais de traçage. Il a participé à la révision du Guide de réalisation de l’audit quinquennal et plus récemment à la rédaction du chapitre sur la conception des réservoirs d’eau potable du Guide de conception des installations de production d’eau potable. La Chaire industrielle CRSNG en eau potable couvre plusieurs thèmes, de la protection de la source à la distribution de l’eau en passant par le traitement. Elle vise à développer de nouvelles technologies, procédures et connaissances reconnues scientifiquement et utilisables par l’industrie afin de minimiser les risques pour la santé et faire face aux nouveaux défis posés par les contaminants émergents. Résumé de conférence : Il définit les critères de conception des différents équipements et ouvrages. Il spécifie notamment les méthodes de calcul des taux d’élimination des protozoaires et des virus qui permettent de s’assurer du respect des exigences de traitement de l’installation. Le G1 se compose de deux volumes : le volume 1, qui définit la démarche de conception à suivre ainsi que les principaux critères de conception à respecter, et le volume 2, qui fournit des précisions et des exemples pour la conception. La conférence présente les principales modifications apportées au chapitre 11 sur la conception des réservoirs d’eau potable. Elle met en évidence les faiblesses de l’ancienne méthodologie et présente les raisons justifiant une refonte du chapitre. Une nouvelle démarche est proposée au concepteur pour le dimensionnement des réservoirs d’eau potable. La conférence introduit les nouvelles équations permettant le calcul des taux d’élimination des protozoaires et des virus. Elle présente la nouvelle méthode de calcul des taux d’élimination introduite dans le G1, la méthode N-CSTR, et illustre les différences avec la méthode du CT10. Elle expose les différentes approches pour évaluer l’efficacité hydraulique de bassins de désinfection. Elle montre comment calculer les taux d’élimination pour plusieurs cas courants complexes (bassins en parallèle, contacteurs d’ozone, réserves avec variation de pH ou rechloration). |
15 h |
Pause : visite du Salon d’exposition et dégustation pour le concours de la meilleure eau municipale du Québec |
Session |
Les sous-produits de la désinfection |
Modérateur |
Patrick Guénette, Stantec |
15 h 30 |
Présence et suivi des sous-produits de l’ozonation émergents dans l’eau potable Olivier Laflamme, Université Laval Biographie Avec cette nouvelle expérience, il a décidé de poursuivre ses études dans le domaine de la chimie environnementale. À cet effet, il a donc travaillé à temps partiel pour le groupe de recherche de Manuel Rodriguez, titulaire de la Chaire de recherche en eau potable de l’Université Laval (CREPUL). Ayant fortement apprécié son expérience à la CREPUL et à la Ville de Québec, il décide de poursuivre aux études graduées avec M. Rodriguez et M. Dorea afin de parfaire ses connaissances dans le domaine des sous-produits de la désinfection. Résumé de conférence Cette famille de sous-produits regroupe les SPDO organiques et inorganique. Actuellement, le Règlement sur la qualité de l’eau potable au Québec (RQEP) contient une seule norme rattachée aux SPDO, soit celle sur le bromate. Compte tenu du nombre grandissant d’usines de production d’eau potable qui utilisent l’ozone comme agent de désinfection, il devient pertinent de documenter l’occurrence de ces substances puisque nous en connaissons très peu sur leur présence dans l’eau potable et sur les risques potentiels à la santé humaine. Lors de la conférence, nous présenterons l’ensemble des résultats des campagnes de prélèvement. Le nombre important d’échantillons générés dans cette étude de cas permettra de documenter les niveaux de SPD ozonés dans les différents usines et réseaux de distribution à l’étude. Ces suivis favoriseront la compréhension de leurs patrons de formation et de dégradation, en plus d’évaluer l’exposition de la population à ces contaminants. Les résultats de cette étude seront utiles pour évaluer les stratégies opérationnelles possibles pour réduire leur présence dans l’eau potable. Ces résultats pourraient aussi contribuer à supporter la mise en place d’éventuelles normes pour les contaminants étudiés. |
16 h |
Évolution de la composition de la matière organique naturelle des eaux contaminées par algues après irradiation par Vacuum UV Flavia Visentin, Polytechnique Montréal Biographie En 2014, elle a participé dans un projet de recherche en gestion de l’eau à The Urban Water Center Colorado State University & WERF (Fort Collins, CO, USA). Elle entreprend actuellement des études doctorales au sein de la Chaire industrielle-CRSNG en eau potable à Polytechnique Montréal. Ses travaux portent sur les traitements avancés d’oxydation appliqués des eaux de surfaces sous influence d’efflorescence de cyanobactéries. Résumé de conférence D’autre part, ces fleurs d’eau sont source de composés organiques indésirables (méthylisobornéol et géosmine) qui font l’objet de plaintes de consommateurs en raison des goûts et odeurs de l’eau distribuée. L’objectif du présent projet est d’évaluer l’impact d’une irradiation d’une longueur d’onde de 185 nm (« vacuum UV » : VUV) sur la composition de la matière organique algale lors qu’appliquée sur site en amont ou en aval d’une filière conventionnelle. Cette modification sera évaluée par matrice d’excitation des émissions de fluorescence (FEEM) dans l’objectif d’évaluer la contribution de la matière organique d’origine algale, mais aussi l’impact d’une irradiation UV à 185 nm. Ainsi, il sera possible de conclure sur l’efficience d’une irradiation aux VUV pour le contrôle de la matière organique algale, mais aussi pour la réduction des goûts et odeurs. Finalement, l’ajout de réacteurs (VUV) aux filières des usines étudiées sera ensuite évalué. |
16 h 30 |
Tirer profit des mesures d’absorbance UV pour l’enlèvement des précurseurs et le suivi des sous-produits de la désinfection Stéphanie Guilherme, Université Laval Nicolas Beauchamp, Université Laval Gabriel Claveau, Ville de Saint-Jérôme Biographie : Stéphanie Guilherme Depuis, Stéphanie est stagiaire postdoctoral à l’Université Laval, au sein de la Chaire de recherche en eau potable, sous la direction du Prof. Caetano Dorea. Ces projets de recherche portent sur le traitement de l’eau ainsi que le suivi de la qualité de l’eau potable. Nicolas Beauchamp Il a par la suite oeuvré pour la Direction de l’eau potable de la Ville de Montréal, où il a été responsable de la modélisation hydraulique du réseau d’aqueduc lors de nombreux projets majeurs. De retour dans le milieu académique en 2012, il a participé pendant quatre ans à la formation de techniciens en génie civil en tant qu’enseignant au Cégep de Trois-Rivières. Il complète actuellement un doctorat en génie des eaux portant sur le suivi des sous-produits de la désinfection et l’enlèvement des précurseurs, sous la co-direction des professeurs Manuel Rodriguez, Christian Bouchard et Caetano Dorea de la Chaire de recherche industrielle CRSNG en gestion et surveillance de la qualité de l’eau potable de l’Université Laval. Gabriel Claveau Résumé de conférence : L’absorbance UV à 254 nm (UV254) est reconnue pour être un indicateur de la présence de matière organique naturelle dissoute (MOND) coagulable, incluant les précurseurs de sous-produits de la désinfection (SPD). Cette conférence présente deux projets utilisant cet indicateur, d’abord pour optimiser la coagulation des précurseurs de SPD, puis pour suivre les SPD en continu. D’abord, à St-Jérôme, une stratégie de dosage de coagulant basée sur l’UV254 est actuellement testée afin d’optimiser l’enlèvement des précurseurs de SPD, et ainsi diminuer les concentrations de SPD formés. Cette stratégie consiste en un ajustement prospectif (feed-forward) de la dose de coagulant selon l’UV254 de l’eau brute, et rétroactif (feed-back) selon les objectifs d’UV 254 et de turbidité du traitement. Une campagne d’échantillonnage a été réalisée pour valider la stratégie et mesurer les SPD formés (à savoir les trihalométhanes (THM), acides haloacétiques (AHA) ainsi que les haloacétonitriles, halocétones et la chloropicrine). Ensuite, dans le secteur de Charny, Ville de Lévis, un projet est en cours pour utiliser la méthode d’absorbance UV différentielle (mesure d’absorbance UV à des longueurs d’ondes spécifiques avant et après chloration). À l’aide l’utilisation de sondes spectrophotomètres à très hautes fréquences, cette méthode permettrait d’estimer en continu la formation des SPD et leur occurrence dans le réseau. Une campagne d’échantillonnage a été réalisée pour valider les mesures d’absorbance UV et mesurer les concentrations de SPD (THM et AHA). La présentation portera aussi sur les possibilités et les défis de cette technique pour l’estimation en temps réel de la formation des SPD. |
17 h |
Cocktail de réseautage |
Thème |
EAUX USÉES ET EAUX PLUVIALES |
Session |
Gestion des eaux pluviales |
Modérateur |
Marie Dugué, Vinci Consultants |
10 h 30 |
Étude sur le transport sédimentaire dans la communauté crie de Mistissini Vital Boulé, Norda Stelo Biographie En 1991, il a joint Norda Stelo où il a eu l’opportunité de réaliser plusieurs études sur la gestion intégrée de l’eau et l’évaluation environnementale en milieu aquatique, tant au Canada qu’à travers le monde. Son intérêt personnel pour les processus de transport sédimentaire l’a amené à tirer profit des observations faites sur le terrain pour tenter d’améliorer les techniques de quantification du transport sédimentaire dans le cadre de programmes de suivi et d’évaluation environnementale. Résumé de conférence Les principaux objectifs de l’étude étaient : 1) d’identifier les zones des sous-bassins versants susceptibles de contribuer au transport sédimentaire; 2) de quantifier les processus de transport sédimentaire. Des campagnes d’échantillonnage ont eu lieu à l’automne 2016 où trois cours d’eau précaires et un de référence ont été identifiés. En plus du prélèvement d’eau de surface, une douzaine de trappes de sédiments ont été installées pour quantifier la charge sédimentaire transportée par charriage lors de précipitations. Les concentrations moyennes de matières en suspension dans l’eau étaient de 10 à 50 fois plus élevées par rapport au cours d’eau de référence. La turbidité de l’eau variait de 27,5 à 416 UTN, comparativement à 1,44 UTN dans le cours d’eau de référence. Les résultats suggèrent qu’une quantité appréciable de matériaux grossiers (sable et gravier) est charriée par roulement et glissement sur le fond pour s’accumuler à l’embouchure des ruisseaux. L’étude a permis d’identifier les secteurs du village de Mistissini les plus susceptibles à contribuer à l’érosion et au transport sédimentaire, soit des pentes non protégées, des fossés de drainage, des routes non pavées et des zones dénudées de végétation. L’étude recommande également le développement d’un « Plan de contrôle de l’érosion et du transport sédimentaire » afin de définir les actions prioritaires dans les foyers d’érosion identifiés. |
11 h |
Suivi de la performance d’un bassin de rétention sec pour l’enlèvement de polluants des eaux pluviales Daniel Mongelard, Centre des technologies de l’eau et Gilles Rivard, Lassale NHC Biographie : Daniel Mongelard Son travail a pour objectif de protéger les ressources d’eau, contribuer à la santé publique, réduire les impacts environnementaux et former les futurs techniciens dans le domaine. Il est auteur de plusieurs rapports techniques et scientifiques pour le compte de municipalités, du MDDELCC et d’entreprises innovatrices dans le domaine de l’eau. Il participe au comité de gestion des eaux pluviales et au comité sur l’eau potable de Réseau Environnement, ainsi qu’à plusieurs conférences. Il a acquis son expérience dans ce domaine en travaillant au sein de différents centres de recherches, universités et entreprises. Il utilise des outils de modélisations, des bancs d’essais et des systèmes en opération pour réaliser ses travaux. Gilles Rivard Il cumule plus de 33 ans d’expérience dans les études de réseaux, de gestion des eaux et de modélisation pour des études de réseaux spécifiques et des projets de gestion des ressources hydriques. Il a occupé depuis l’obtention de son diplôme des postes de responsabilité croissante dans plusieurs firmes importantes de génie-conseil dont SNC-Lavalin et Dessau. Il a fondé, en 2000, la firme Aquapraxis inc, qui se spécialisait en hydrologie urbaine et en modélisation de réseaux. Après un passage chez Genivar (maintenant WSP) et Dessau (maintenant Stantec) de 2010 à 2014, M. Rivard agit depuis le début 2015 comme Vice-président hydrologie urbaine chez Lasalle | NHC, une firme spécialisée en modélisation et gestion des ressources en eau avec des bureaux à Montréal, Edmonton, Vancouver, Seattle, Pasadena et Sacramento. Résumé de conférence Le MDDELCC encourage fortement les municipalités à mettre en place ces mesures et impose des règlements dans le but de ralentir les débits de pointe, réduire le volume de ruissellement et dépolluer les eaux de ruissellement. Ces pratiques ont pour objectif de réduire l’impact de l’urbanisation sur la qualité des sources d’eau, sur la flore et la faune des lacs et rivières, et sur la dimension des réseaux d’égouts et des stations de traitement d’eaux usées. L’objectif de ce projet était d’évaluer la performance in situ d’un type de PGO : les bassins de rétention. Ces PGO permettent de traiter les eaux pluviales avant leur rejet dans les milieux récepteurs (lacs et rivières) et de réduire l’intensité des débits de pointe dans les réseaux d’égouts. Les résultats du projet pourront également servir à la calibration des modèles numériques qui simulent le comportement hydrologique des bassins de rétention. Le volume du bassin de rétention sec est de 6365 m3 (au niveau d’eau de 25,3 m). La superficie totale du bassin est approximativement de 9750 m2. Ultimement, la superficie du bassin versant sera de 30,1 ha avec une surface imperméable de 53%, et un deuxième bassin de rétention sera ajouté en parallèle. Le bassin de rétention étudié a deux affluents et un effluent. Les diamètres des conduites d’affluent sont de 1050 mm et 750 mm. Le diamètre de la conduite d’effluent est de 600 mm. L’évaluation de performance du bassin s’est déroulée durant l’été et l’automne 2016. Les affluents et l’effluent ont été instrumentés avec chacun un débitmètre et un échantillonneur automatique. La méthode d’échantillonnage choisie était celle du « Time-weighted Composite sampling ». Les données complètes sur six évènements de précipitation ont été obtenues. Les analyses des échantillons ont été basées pour les MES sur le protocole décrit dans le document MA. 115 – S.S. 1.2 du Centre d’expertise en analyse environnementale du Québec (Standard method), ainsi que pour le phosphore total sur la méthode Hach 8190.
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11 h 30 |
Évaluation de la contribution du pavage perméable à la gestion des eaux pluviales en milieu urbain Catherine Vaillancourt, Institut national de la recherche scientifique – Centre Eau Terre Environnement Biographie : Elle y a participé à la réalisation de plusieurs projets, notamment de plans directeurs, de modélisation ainsi qu’à l’élaboration de concepts de gestion optimale des eaux pluviales. Elle termine présentement sa maitrise en science de l’eau à l’Institut National de la Recherche Scientifique, dirigée par Sophie Duchesne et codirigée par Geneviève Pelletier de l’Université Laval. Son projet de maitrise porte, dans un premier temps, sur la caractérisation de la capacité d’infiltration de pavages perméables dans un contexte de climat froid et, dans un second temps, sur l’impact de l’implantation de pavages perméables sur la gestion des eaux pluviales dans des secteurs urbains. Résumé de conférence La méthodologie se décline en cinq étapes, soit : Les tests de capacité d’infiltration ont démontré une très grande capacité d’infiltration des sites de PP, sans égard à la saison ni à l’usage du site. Les observations de pluie et de débits ont été récoltées à Chambly sur une période de 21 mois. Leur analyse a permis de constater, à l’échelle du site, une diminution du volume de ruissellement de 6 à 12 mm par événement de pluie et un décalage de la pointe du débit allant jusqu’à 3 h. Le modèle de PP du site de Stonedge a servi de base pour l’évaluation de l’impact des sites de PP à l’échelle de BV urbains. Des résultats concernant la réduction des dysfonctionnements hydrauliques rendue possible par l’implantation de sites de PP seront présentés lors du symposium. |
12 h |
Repas du midi inclus |
Session |
Traitement des eaux usées : vers des pratiques exemplaires |
Modérateur |
Peter Vanrolleghem, Université Laval |
13 h 30 |
Eaux usées – Pratiques exemplaires, stratégies et solutions. Présentation du Fond municipal vert en eaux usées au Canada Jeca Carrière, Fédération canadienne des municipalités Biographie Elle travaille actuellement comme Conseillère avec l’équipe des Services à la connaissance du Fonds municipal vert (FMV) de la Fédération canadienne des municipalités (FCM). Son expertise est en animation et en transitions des institutions vers la durabilité, ainsi qu’en transfert de connaissances. Résumé de conférence Issu d’un fonds de dotation de 550 millions de dollars de la part du gouvernement du Canada, le Fonds municipal vert (FMV) est un programme unique qui offre du financement et des services de partage de connaissances pour soutenir le développement durable des collectivités. Le FMV finance des études de faisabilité, des projets pilotes et des projets d’immobilisations dans le domaine de la gestion des eaux usées. Visitez www.fcm.ca/fmv pour davantage d’information sur le financement et les ressources disponibles en lien avec les eaux usées. |
14 h 00 |
25 ans d’optimisation des décanteurs primaires à la station d’épuration ouest de la Ville de Québec Denis Dufour, Ville de Québec Biographie Depuis 2008, il occupe le poste de technicien en assainissement des eaux, en charge du suivi technique des stations d’épuration de la Ville de Québec. Résumé de conférence 1992 : Correction de la mauvaise répartition hydraulique. Cet équipement échoua ses premiers essais de performance en 1992. Grâce aux améliorations mises en place, il est maintenant en mesure de supporter le débit maximal horaire de conception durant plusieurs semaines lors de la fonte des neiges. |
14 h 30 |
Présentation des résulats du PEX-Starre Alain Lalumière, Réseau Environnement Yves Comeau, Polytechnique Montréal Biographie : Alain Lalumière Il est maintenant chargé de projet chez Réseau environnement depuis juin 2010 et agit principalement comme coordonnateur des Programmes d’Excellence en Eaux potables et Eaux usées. Il s’investit également en tant que bénévole pour Réseau Environnement pour laquelle il a été président chapitre régional de la région Saguenay-Lac-Saint-Jean de 1985 à 1992 puis président de l’AQTE entre 1993 et 1994. Il est aussi directeur de plusieurs activités et comités. Alain Lalumière s’implique auprès de l’AWWA pour laquelle il a été directeur de la Section québécoise entre 1996 et 1999 et pour laquelle il est présentement membre du conseil d’administration. Yves Comeau Il a travaillé pendant 2 années en génie conseil avant de devenir professeur à l’UQAM en 1988 puis de rejoindre Polytechnique en 1992. Il est le directeur du Laboratoire de génie de l’environnement et membre du CREDEAU, le centre de recherche, développement et validation des technologies et procédés de traitement des eaux. Ses principaux sujets de recherche portent sur le traitement des eaux usées et plus spécifiquement sur l’enlèvement des nutriments phosphore et azote, la minimisation de la production de boues, la maximisation de la valorisation des ressources de l’eau (énergie, matière organique, nutriments) et la modélisation des procédés. Il est membre du comité PEX-StaRRE de Réseau Environnement, Fellow de l’International Water Association (IWA), secrétaire de l’Association canadienne sur la qualité de l’eau dont il a été président de 2003 à 2007, et a participé à l’organisation de nombreux congrès dont le World Water Congress and Exhibition de l’IWA tenu à Montréal en septembre 2010 et est co-président du congrès sur la modélisation de la récupération des ressources de l’eau WRRmod 2018 qui aura lieu en 2018 près de Québec. Résumé de conférence : Le Programme d’excellence des stations de récupération des ressources de l’eau (PEX-StaRRE) vise à assurer l’amélioration de la qualité des rejets liquides en maximisant la récupération des ressources de l’eau des stations de récupération des ressources de l’eau (StaRRE) municipales par l’optimisation des opérations. L’optimisation des procédés est mesurée en utilisant, entre autres, les indicateurs de performance reliés aux Attestations d’Assainissement propres à chaque StaRRE. Le programme d’optimisation est basé sur un processus d’amélioration continu qui passe en revue les aspects liés tant aux équipements qu’aux opérations qu’à l’administration. Le PEX-StaRRE est un parallèle du Programme d’excellence en eau potable (PEXEP), qui est offert par Réseau Environnement depuis l’année 2000. Les 2 programmes encouragent les exploitants des stations et usines de traitement à réaliser une auto-évaluation exhaustive de leurs procédés, à en identifier les facteurs limitant la performance et à mettre en place un plan d’action détaillé visant l’optimisation des ouvrages. La conférence présentera les mécanismes de fonctionnement et l’évolution du programme PEX-StaRRE, les étapes, les objectifs de performance, les zones d’optimisation ainsi que les résultats sur la qualité des rejets des stations participantes et la maximisation de l’utilisation des ressources. Un parallèle sera également fait avec le programme Water StaRRE de la WEF. |
15 h |
Pause : visite du Salon d’exposition et dégustation pour le concours de la meilleure eau municipale du Québec |
Session |
Récupération des ressources de l’eau |
Modérateur |
Peter Vanrolleghem, Université Laval |
15 h 30 |
Vers une opération durable de traitement des eaux usées et des boues par digestion aérobie via la modélisation des procédés et l’implémentation de boucles de contrôle Nicolas Cormier, Université Laval Céline Vaneeckhaute, BioEngine – Université Laval Biographie C’est lors de cet emploi qu’il s’est familiarisé avec les procédés de traitement des eaux usées ainsi que des méthodes de valorisation des boues de traitement. De plus, il s’est familiarisé avec les défis auxquels font face les usines de traitement des eaux autant au niveau politique que technique. En 2017 il a accepté un poste avec BioEngine, une équipe de recherche sur l’ingénierie des procédés verts fondée en 2016. C’est en lien avec ce groupe qu’il a commencé à travailler avec le Centre de Traitement de Biomasse de la Montérégie. Résumé de conférence Malgré la vigilance des opérateurs, les intrants varient tellement fréquemment que leur intervention n’est pas suffisante pour l’opération optimale des procédés de l’usine en tout temps. Pour cette raison, il y a intérêt d’automatiser certains procédés pour réduire les coûts d’opération tout en respectant les normes de décharge de l’effluent. Afin de tester des configurations de boucles de contrôle, l’usine a été modélisée à l’aide du logiciel WEST. Ce logiciel nous permet de modéliser l’usine en détail (incluant toutes les réactions biochimiques) et d’étudier son comportement lors de simulations dynamiques reflétant la variabilité des intrants. Cet outil est d’un grand intérêt pour de nombreuses usines car il permet d’effectuer un grand nombre d’expériences sans interrompre l’opération de l’usine. Il permet d’étudier l’impact technico-économique de l’implémentation des boucles de contrôle, d’optimiser les paramètres des procédés et des régulateurs, et de moderniser les méthodes de contrôle. Cette conférence portera sur le rôle de la modélisation dans l’optimisation des procédés de traitement des eaux usées par le biais d’une étude de cas du CTBM. Les sujets abordés seront présentés d’une perspective valorisant les principes du développement durable au Québec. |
16 h |
Récupération des ressources de l’eau : l’approche de la StaRRE de Repentigny Benoît Asselin, Ville de Repentigny Biographie Depuis 2006, il occupe le poste de chef de division à la station de traitement des eaux usées de la Ville de Repentigny. Depuis les vingt dernières années, ses fonctions lui ont permis de participer à l’opération et à la gestion d’un procédé complexe de traitement des eaux usées comprenant notamment la digestion anaérobie de type mésophylique et la valorisation agricole des biosolides produits. Il a également collaboré à de nombreux projets de recherches notamment sur une « station d’épuration à haute efficacité énergétique par un MBBR à forte charge ». Résumé de conférence Une vingtaine de postes de pompage disséminés sur le territoire, situé entre la rivière L’Assomption et le fleuve St-Laurent, permettent d’approvisionner au quotidien cette infrastructure d’envergure. Dès l’étape de conception de la station de traitement des eaux usées, la Ville de Repentigny a opté pour une approche environnementale responsable. Le confinement du procédé, le recours à la biométhanisation des boues sanitaires et, plus récemment, l’implantation d’un traitement biologique des odeurs en font un modèle du genre. Rares sont les infrastructures de la province qui valorisent 100% des biosolides qu’elles produisent et se chauffent essentiellement au biogaz ainsi généré. Ces performances éprouvées au fil des ans nous permettent maintenant, en toute légitimité, de procéder au changement de « Station de traitement des eaux usées » par « Station de récupération des ressources de l’eau » et ainsi devenir à juste titre l’une des premières « StaRRE » du Québec. |
16 h 30 |
Traitement et valorisation des eaux usées municipales par irrigation de plantations de saules à croissance rapide Xavier Lachapelle-Trouillard, Polytechnique Montréal Biographie Il est présentement candidat à la maîtrise recherche en génie civil sous la supervision des professeurs Yves Comeau de Polytechnique Montréal et Michel Labrecque de l’Institut de recherche en biologie végétale de l’Université de Montréal. Son projet de recherche vise à déterminer les critères de dimensionnement d’un procédé de traitement des eaux usées municipales par plantation de saules à croissance rapide pour une application québécoise. Résumé de conférence Cette recherche a été réalisée à échelle pilote à l’été 2016. Neuf parcelles expérimentales de 100 m2 ont été établies au sein d’une plantation expérimentale de saules et ont été irriguées par de l’eau potable (D0 = 14 mm/d) et par deux doses d’un effluent primaire (D1 = 10 et D2 = 16 mm/d). Le suivi de la qualité de l’eau de percolation résultant de l’irrigation des parcelles a été effectué à l’aide de lysimètres à succion. Les résultats de cette recherche ont permis de mettre en lumière : (i) la forte capacité d’oxydation de la matière organique des PSCR (enlèvement de plus de 90 % de la DCO); |
17 h |
Cocktail de réseautage |
12 octobre
8 h |
Petit-déjeuner réseautage et Assemblée annuelle du secteur Eau de Réseau Environnement et de la Section québécoise de l’AWWA |
Thème |
EAU POTABLE |
Session |
Innovation en traitement |
Modérateur |
Martine Lanoue, Ville de Laval |
9 h |
Un seul charbon actif en poudre contre plusieurs défis : les goûts et odeurs et le benzène Kim Lompe, Polytechnique Montréal Biographie Ensuite elle a travaillé dans un centre de recherche privé et de génie conseil dans le domaine de gestion et traitement d’eau post-minier avant de commencer son doctorat à Polytechnique de Montréal. Dans sa recherche elle se spécialise sur l’adsorption de micropolluants et de la matière organique naturelle avec des charbons actifs en poudre modifiés. Les modifications apportés aux charbons sont leur revêtement avec des nanoparticules d’oxyde de fer afin de rendre le charbon magnétique et ainsi permettre une séparation facile de l’eau. Pendant son doctorat, Kim a participé aux projets industriels de la sélection des CAP pour l’abattement des goûts et odeurs et l’enlèvement de benzène. Résumé de conférence Contexte Afin d’identifier des produits performants, des essais de traitabilité ont été réalisés sur 11 CAP et trois types d’eaux de la région de Montréal dopée avec MIB/GEO et le benzène. Résultats |
9 h 30 |
Échange d’ions biologique : une approche novatrice pour l’élimination de la matière organique naturelle des eaux de surface Isabelle Papineau, Polytechnique Montréal Biographie Résumé de conférence Cependant, ce procédé requiert la production et l’élimination de la saumure utilisée pour restaurer la capacité de la résine lors de régénérations. En l’absence de régénération, les résines anioniques servent d’environnement favorable à la prolifération de biomasse, qui jusqu’à présent a été considérée comme nuisible. Toutefois, de récents travaux menés à l’échelle laboratoire indiquent que l’échange d’ions biologiques (BIEX) (sans régénération) permet un abattement de MON nettement plus élevée que le charbon actif biologique (CAB) (Winter et al., 2016 WQTC). Compte tenu des contraintes associées à gestion de la saumure, il est intéressant de déterminer les conditions favorables à la performance de BIEX pour réduire la consommation de sel sans compromettre l’abattement de précurseurs de SPO. Cette étude est la première à évaluer la performance de BIEX à l’échelle pilote, et ce, lorsqu’opéré en parallèle de colonnes de IEX et de CAB. Les résultats obtenus permettront de conclure s’il était pertinent de réviser la conception et l’opération de procédés qui font l’usage de résines échangeuses d’ions. En outre, ce projet propose une option alternative aux filtres CAB pour traiter les eaux douces et modérément chargées en COD. |
10 h |
Pause : visite du Salon d’exposition et dégustation pour le concours de la meilleure eau municipale du Québec |
Session |
Déversement d’hydrocarbures et protection des sources |
Modérateur |
Martine Lanoue, Ville de Laval |
10 h 30 |
Comparaison de sondes en continu pour la détection rapide d’hydrocarbures dans l’eau brute Michael Nguyen, Polytechnique Montréal Biographie Il possède un baccalauréat en génie chimique de l’université McGill. Il a complété des projets de recherche en lien avec l’ozonation des eaux industrielles à McGill et la chiralité des cristaux à Concordia. Il a également travaillé comme stagiaire au laboratoire anti-dopage de l’INRS-IAF entre 2011 et 2015. Résumé de conférence Bien que la norme de benzène au Québec (0,5 µg/L) corresponde à une concentration d’essence ≥33 µg/L dans l’eau, le seuil olfactif de l’essence est de seulement 5 µg/L. La surveillance des déversements pétroliers est essentielle pour protéger les consommateurs et les équipements d’usine. Huit systèmes commerciaux de détection d’hydrocarbures dans l’eau (SCDHE) sont testés, incluant trois technologies : le transfert gazeux, l’absorption UV et la fluorescence UV. La précision des SCDHE est testée à des concentrations variables (5-1000 µg/L) pour l’essence, le diésel, le kérosène et le pétrole brut. Les effets de la température, de la turbidité, et de l’encrassage des SCDHE sont également étudiés. Des analyses GC/MS de BTEX et HAP sont effectuées et comparées aux lectures des SCDHE. Les trois technologies peuvent détecter soit les BTEX, soit les HAP, et montrent des performances variables pour les mélanges d’hydrocarbures (seuil de détection variant de 25 à 1000 µg/L). La température n’a pas d’influence sur la lecture des sondes. Par contre, une turbidité de 30 UTN cause une baisse de 30% du signal pour plusieurs sondes, comparativement à 2% pour les sondes corrigeant la turbidité. Peu de problèmes d’encrassage sont relevés suite à un épisode de haute charge en hydrocarbures. Cependant, quelques faux-positifs sont mesurés en eau décontaminée. |
11 h |
Hydrocarbures et prises d’eau : Impacts du déversement de bitume dilué dans la rivière Saskatchewan Nord Guy Coderre, Centre national de formation en traitement de l’eau, Commission scolaire des Trois-Lacs Biographie Il a obtenu un diplôme d’études collégiales (DEC) en eau et assainissement au Cégep St-Laurent en 1987 puis un certificat en Sciences et techniques de l’eau à l’UQAM en 2000. Résumé de conférence Dans le cadre de cette conférence, nous analyserons les caractéristiques particulières et le devenir dans l’environnement du bitume dilué et des défis additionnels que posent sa récupération. Nous présenterons aussi pour chacune des municipalités touchées, les mesures d’urgence qui ont été mises de l’avant afin de pallier à la situation et d’assurer l’approvisionnement en eau aux populations impactées. Finalement, nous ferons une évaluation du degré d’efficacité anticipé et des risques de contamination de la chaîne de traitement d’une station de purification d’eau de surface dans le cas où aucune source d’eau brute alternative n’est disponible. Une attention particulière sera portée aux stations à filtration directe encore plus vulnérables au déversement de bitume dilué. |
11 h 30 |
Déversement accidentel d’oléoduc : vulnérabilité des usines de traitement d‘eau potable de la grande région montréalaise Simon Barrette, Polytechnique Montréal Biographie L’étudiant possède un baccalauréat en génie civil de l’Université de Sherbrooke ainsi que de l’expérience de travail en traitement des eaux industrielles dans le Grand Nord québécois. Résumé de conférence Le volume d’hydrocarbures transportés sur le territoire pourrait tripler dans les prochaines années advenant l’approbation du projet d’oléoduc Énergie Est de Transcanada. Vingt-huit usines puisant leur eau brute sur le territoire de la Communauté Métropolitaine de Montréal (CMM) ont été identifiées comme potentiellement vulnérables si un déversement devait atteindre un des cours d’eau majeurs de la région. Une analyse de risque a été réalisée afin d’évaluer le niveau de vulnérabilité de chacune de ces usines. Une série d’indices qualitatifs ont été développés afin de caractériser la probabilité de contamination ainsi que l’ampleur des conséquences potentielles advenant différents scénarios de déversement. Une dizaine d’études de cas de déversement d’hydrocarbures en eau douce viennent soutenir la pondération mise en place. En général, le traitement actuel aux usines n’est pas adapté pour réagir à une contamination aux hydrocarbures de leur prise d’eau. L’ajout de sondes d’hydrocarbures aux prises d’eau devrait être prioritaire pour atténuer le risque. Aussi, la modélisation de différents scénarios de déversement doit être envisagée pour obtenir des données quantitatives sur l’ampleur et la durée de contaminations potentielles. Des outils de modélisation performants sont actuellement disponibles et sont présentés. |
12 h |
Repas du midi – Cérémonie des étoiles et prix du concours de la meilleure eau municipale du Québec 2017 |
Session |
Protection des sources : intégration du Règlement sur le prélèvement des eaux et leur protection dans les municipalitésOrganisée en collaboration avec la Chaire CRSNG en gestion et surveillance de la qualité de l’eau potable de l’Université Laval (CREPUL) |
Modérateur |
Manuel Rodriguez et Ianis Delpla, Chaire du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada en gestion et surveillance de la qualité de l’eau potable de l’Université Laval |
14 h |
Exigences et outils pour la réalisation des analyses de vulnérabilité des sources d’eau potable au Québec Philippe Cantin, ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques Biographie Entre 2000 et 2017, il a occupé un emploi de microbiologiste au Centre d’expertise en analyse environnementale du Québec (CEAEQ), la branche des laboratoires du MDDELCC. À ce titre, il a été responsable des analyses de plusieurs microorganismes, dont E. coli et Cryptosporidium. Il a mis en place de nouvelles méthodes d’analyse, collaboré à l’accréditation des laboratoires privés et collaboré à la conception de divers règlements, dont celui sur la qualité de l’eau potable. Résumé de conférence À cette fin, le RPEP exige que les municipalités analysent la vulnérabilité de leur source d’eau potable et déposent un rapport à cet effet d’ici le 1er avril 2021. Cette conférence fera un survol des exigences du RPEP qui touchent la réalisation des analyses de vulnérabilité, et traitera également des outils que le gouvernement met en place pour aider les municipalités à réaliser ce mandat. |
14 h 20 |
Gestion, exploitation et pérennisation des données sur la qualité de l’eau Sonja Behmel, Watershed Monitoring RPEP – concertation et partenariat – Le cas de la rivière des Mille Îles Denise Cloutier, Conseil des bassins versants des Mille-îles SONJA BEHMEL Biographie Mme Behmel est également PDG de WaterShed Monitoring, entreprise qui développe et commercialise un logiciel-service pour stocker et exploiter tous les types de données relatives à la gestion de l’eau de la source au robinet. À titre de coordonnatrice scientifique à l’Association pour la protection de l’environnement du lac Saint-Charles et des Marais du Nord, elle coordonne d’importantes études scientifiques en collaboration avec la Ville de Québec et différentes institutions universitaires. Résumé de conférence Autant pour la mise en œuvre de la gestion intégrée par bassin versant que pour des exigences gouvernementales concernant la protection des sources, la collecte, l’exploitation, la diffusion et la pérennisation des données sur la qualité de l’eau, de l’occupation du territoire, des réseaux hydrographiques, de la géologie, etc. est indispensable. Puisque les méthodes traditionnelles d’exploitation, de diffusion et de pérennisation des données sur la qualité de l’eau ne sont pas en mesure de répondre adéquatement aux besoins des gestionnaires de l’eau, nous avons développé une base de données qui permet de combler le fossé technologique actuel. Commercialisée sous le nom d’EnkiMD, cette base de données offre des fonctions avancées de stockage, de structuration, de contextualisation, d’analyse, de publication et de partage pour tous les types de données relatives à la qualité de l’eau et à la démarche d’évaluation de la vulnérabilité des source d’eau potable du Règlement sur le prélèvement des eaux et leur protection RPEP. Les bénéfices d’utiliser un logiciel pour optimiser la gestion de l’information liée à la qualité de l’eau seront présentés et discutés, ainsi que les défis futurs en recherche dans ce domaine. DENISE CLOUTIER Biographie Détentrice d’un bac en Administration des Affaires des HEC, Denise Cloutier possède une maîtrise en environnement de l’Université de Sherbrooke. Elle a dirigé son entreprise Arrimage.Com dédiée à l’amélioration de la gestion intégrée de l’eau. Elle s’est impliquée, à titre de conseillère municipale pendant 20 ans, en culture, en agro-tourisme, puis en environnement. Elle a participé à la fondation de trois organismes, dont le COBAMIL (Conseil des bassins versants des Mille-Îles) qu’elle préside depuis 2010. Elle est vice-présidente de la Fondation Dyson Moore qui prône l’horticulture durable. Elle siège également au Conseil stratégique de la Table de Concertation Régionale du Haut Saint-Laurent et du Grand Montréal pour la gestion intégrée du Saint-Laurent et aux conseils d’administration du Regroupement des organismes de bassins versants du Québec (ROBVQ), de la Coalition pour une Navigation Responsable et Durable et de l’Association Lac Laurel. Résumé de conférence Le COBAMIL offre ses services pour réaliser cette étude en partenariat avec la Chaire en Eau potable de l’École Polytechnique de Montréal. Portrait d’une concertation réussie. |
14 h 50 |
État d’avancement des analyses de vulnérabilité pour les municipalités s’approvisionnant en eau potable dans le fleuve Saint-Laurent Philippe Beaudoin, Ville de Salaberry-de-Valleyfield Marie-Claude Besner, Ville de Montréal Anne-Marie Cantin, Ville de Québec Isabelle Linteau, Ville de Lévis ANNE-MARIE CANTIN Biographie Elle œuvre au sein du Service du traitement des eaux pour la Division de la qualité de l’eau de la Ville de Québec où ses mandats visent actuellement la protection des prises d’eau dont principalement la mise en œuvre des obligations du RPEP. ISABELLE LINTEAU Biographie Son expérience en industrie lui a permis de travailler sur divers mandats et projets touchant les différents domaines de l’environnement soient la qualité de l’air, le traitement des eaux usées et pluviales, la gestion des sols, des eaux souterraines et des résidus ainsi que les mesures d’urgence. Elle s’est jointe à la Ville de Lévis en 2010 où elle occupe le poste de conseillère en qualité de l’air. Elle coordonne notamment divers projets du plan de réduction des gaz à effet de serre et du programme de suivi des émissions de l’incinérateur. Forte de son expérience diverse et soutenue en environnement, elle s’est vu confié le mandat de coordonner les études de vulnérabilités des 3 prises d’eau potable de la municipalité. PHILIPPE BEAUDOIN Biographie MARIE-CLAUDE BESNER Biographie Elle a d’ailleurs occupé des postes d’associée de recherche et de chercheure à la Chaire Industrielle CRSNG en Eau Potable à l’École Polytechnique pendant plusieurs années. Elle a effectué un stage d’études post-doctorales de 2 ans à l’USEPA, l’agence de protection environnementale américaine à Washington (DC). Elle a alors été impliquée dans la définition des besoins en recherche permettant de mieux évaluer les risques pour la santé publique associés à la dégradation de la qualité de l’eau en réseau de distribution. Elle est l’auteure de près d’une vingtaine d’articles scientifiques touchant à ce sujet et a présenté ses travaux à de nombreuses conférences. En 2015, elle a été reconnue comme experte dans le domaine de la qualité de l’eau potable à la Ville de Montréal par le programme de reconnaissance de la grande expertise de la Ville |
15 h 20 |
Discussions sur l’opportunité d’un mécanisme commun et le partage de données Échanges avec l’auditoire |
Thème |
EAUX USÉES ET EAUX PLUVIALES |
Session |
Gestion des eaux usées |
Modérateur |
Eric Jarry, Endress+Hauser Canada |
9 h |
Débordements des réseaux d’égout municipaux et mesures compensatoires Bernard Lavallée, ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques Biographie Depuis, il a intégré la fonction publique au ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les Changements Climatiques en 2005, et a complété un doctorat sur la modélisation des systèmes de traitement biologique en 2009. À temps partiel, il assume aussi la fonction de chargé de cours à l’université Laval. M. Lavallée est actuellement Chef de la division eaux usées municipales de la Direction des eaux usées au ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les Changements Climatiques. Il œuvre au sein de plusieurs comités ad hoc qui visent à orienter la gestion de divers dossiers du ministère. Résumé de conférence Le Règlement sur les ouvrages municipaux d’assainissement des eaux usées (chapitre Q-2, r.34.1) adopté en 2014 stipule que les débordements d’eaux usées, dans l’environnement par un ouvrage municipal d’assainissement des eaux usées sont interdits en temps sec. Le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) a annoncé qu’à partir du 1er avril 2014, aucun projet d’extension de réseau d’égout susceptible de faire augmenter la fréquence des débordements d’égouts unitaires, domestiques ou pseudo-domestiques ne sera autorisé sans que le requérant ait prévu des mesures compensatoires. Avec les modifications apportées à la LQE en 2017, les projets de prolongement d’égout peuvent maintenant faire l’objet d’une déclaration de conformité. La LQE précise les conditions qui permettent de soustraire les projets d’égout à une demande d’autorisation et de présenter une déclaration de conformité. Ces conditions visent à assurer les respect des objectifs de contrôle des débordements prévus à la réglementation et exposés dans la position du ministère sur les débordements. |
9 h 30 |
Installations septiques et eutrophisation des lacs : Lac-à-la-tortue (Mauricie) Pierre Bertrand, Consultant Biographie Il travaille depuis une quinzaine d’années de manière plus intensive sur les rivières et les lacs au Québec et à l’étranger en matière de caractérisation, de protection et de restauration. Pierre Bertrand possède une formation multidisciplinaire dans les domaines de la géographie physique, de la géomorphologie, du génie civil et de l’écologie. Il travaille actuellement à la rédaction d’un guide pratique portant sur la protection et la restauration des lacs du Québec méridional. Résumé de conférence Au Québec où les conditions géomorphologiques sont naturellement favorables à l’efficacité des installations septiques, on trouve très peu d’études et de données susceptibles d’établir un lien entre les installations septiques autour des lacs et une quelconque détérioration de la qualité d’eau de ceux-ci. La présente présentation expose les principaux résultats obtenus à la suite d’une étude systématique des eaux souterraines et de surface d’un lac, celui du Lac-à-la-Tortue. L’étude avait comme objectif de déterminer le dessin d’écoulement des eaux riveraines hypothétiquement enrichies par la nombreuse présence d’installations septiques. Les résultats obtenus suggèrent que les eaux provenant des installations septiques affectent significativement la qualité des eaux du lac à l’étude selon un dessin d’écoulement relié à des affleurements verticaux sur les terrains des riverains. En limitant la zone non saturée de l’élément épurateur, les niveaux d’eau maintenus artificiellement hauts pour améliorer la circulation des embarcations seraient en cause. |
10 h |
Pause : visite du Salon d’exposition et dégustation pour le concours de la meilleure eau municipale du Québec |
Session |
Adaptation aux changements climatiques |
Modérateur |
Maxine Dandois-Fafard, CentrEau – Université Laval |
10 h 30 |
La Rés-Alliance : Une communauté de pratique en adaptation aux changements hydroclimatiques Marc-André Demers, Regroupement des organismes de bassins versants du Québec Biographie Il est détenteur d’une maîtrise en aménagement du territoire et développement régional de l’Université Laval et s’intéresse à la participation citoyenne dans la gestion intégrée de l’eau, à la protection des sources d’eau potable ainsi qu’à la résilience et l’adaptation aux changements climatiques. Depuis 2012, il est investi dans le domaine de la gestion intégrée des ressources en eau. Parmis ses réalisations, il a notamment rédiger le Plan directeur de l’eau de la rivière Sainte-Anne et accompagner la Ville et les citoyens de Saint-Raymond dans leur gestion des risques d’inondations. Il a également participé à l’Alliances de Recherche Universités-Communautés : Défis des communautés côtières, en plus de réaliser des séjours de recherche en Belgique et au Mexique. Résumé de conférence Cette conférence a pour objectif de présenter la pratique de l’adaptation aux changements climatiques, ses enjeux et ses perspectives. Pour ce faire, cette présentation offrira un survol des ressources et des travaux en cours de communautés, particulièrement au sein de la Rés-Alliance. La Rés-Alliance est une communauté de pratique québécoise en adaptation aux changements climatiques qui regroupe des intervenants municipaux, des professionnels d’organismes de bassins versants et des chercheurs de différentes disciplines. Animée par le Regroupement des organismes de bassins versants du Québec, elle aspire à catalyser le mouvement de l’adaptation, notamment grâce à un noyau de communautés leaders. |
11 h |
Intégration du contrôle en temps réel des bassins d’orage dans une stratégie globale d’adaptation aux changements climatiques Karine Bilodeau, Université Laval Biographie Ayant un fort intérêt pour le génie municipal, elle a obtenu la bourse de recherche Marthe-et-Robert-Ménard, lui permettant de débuter des études graduées dans le but d’obtenir sa maîtrise en génie des eaux à l’automne 2017. Elle travaille également à temps partiel comme ingénieure junior chez Tetra Tech, dans l’équipe Ressources-Eau, depuis février 2017. Résumé de conférence Ce projet vise à évaluer la performance du contrôle en temps réel (CTR) des bassins d’orage dans un contexte de climat changeant. Les objectifs du CTR des bassins d’orage sont de réduire et de décaler les débits de pointe à l’exutoire. Il permet ainsi de diminuer l’érosion au cours d’eau récepteur et les risques d’inondation, en plus de permettre une amélioration de la qualité des eaux rejetées, grâce à la sédimentation créée par l’augmentation du temps de rétention dans le bassin d’orage. Le CTR prédictif est déjà largement employé pour la réduction des débordements des réseaux unitaires. Toutefois, le CTR prédictif des réseaux pluviaux comporte un défi supplémentaire, soit la gestion du temps de réponse du réseau. Les réseaux pluviaux de trois municipalités québécoises sont modélisés, à l’aide du logiciel PCSWMM, et étudiés afin d’évaluer la performance des mesures d’adaptation en climats présent et futur. Les situations suivantes sont comparées : i) sans adaptation, |
11 h 30 |
Retour d’expérience sur l’ilot de biorétention du boulevard Décarie, Montréal Marie Dugué, Vinci Consultants Biographie Après avoir travaillé comme ingénieure civile conceptrice pendant 4 ans, elle devient associée de vinci consultants en 2008 avec pour objectif d’innover dans ses projets de drainage urbain. Désormais directrice de production, elle utilise l’expertise multidisciplinaire de son équipe pour intégrer une saine gestion des eaux de ruissellement. Elle a réalisé plus de 300 projets de drainage pour des stationnements, des rues et des quartiers, autant pour des études de faisabilité, des plans d’exécutions et obtention de permis. Marie Dugué a été nominée par Réseau Environnement en 2016 pour le prix R. Larivée récompensant un acteur du changement. En effet, elle a réalisé depuis les 5 dernières années une vingtaine de conférences, elle participe activement à la révision de guides de conception rédigés par le MDDELCC et le CERIU et participe à la supervision de 5 étudiantes à la maitrise. Elle est aussi engagée par le Conseil du Bâtiment Durable du Canada comme réviseur technique LEED pour les versions 1.0 et 2009. Grâce à son expertise, son équipe et sa passion, Marie Dugué dépasse les standards pour assurer une gestion durable des eaux. Résumé de conférence Les objectifs de la ville étaient de construire un ouvrage de gestion des eaux pluviales qui soit efficace, esthétique, novateur et permettant de réduire les ilots de chaleur. Ce projet a été sélectionné par WWF de Biopolis qui note les projets exemplaires en termes de biodiversité urbaine. La conférence présentera brièvement les éléments principaux de conception soit la géométrie, les points d’entrée, les points de vidange, les végétaux, les zones d’entretien, etc. Dans un second temps, la conférence présentera les performances de l’ouvrage durant sa période d’opération autant en été qu’en hiver. Un suivi des performances a été réalisé de façon régulière sur une période d’un an. Plusieurs images et vidéos seront présentés pour montrer le fonctionnement sous des précipitations exceptionnelles ou des pluies hivernales. Finalement, la conférence présentera les défis et les problématiques liés à ce projet. Par exemple, nous présenterons les dommages qui ont été créés par le déneigement sur les points faibles du système et les défis liées à l’entretien. En conclusion, cette conférence désire démontrer les performances d’un ilot de biorétention de grande dimension en milieu urbain québécois, mais aussi exposer les défis actuels de façon exhaustive. |
12 h |
Repas du midi – Cérémonie des étoiles et dévoilement des gagnants de la meilleure eau municipale du Québec 2017 |
Session |
Innovations technologiques en traitement des eaux |
Modérateur |
Pascale Rouillé, Vinci Consultants |
14 h |
Traitement des eaux souterraines contaminées par des hydrocarbures pétroliers par voie d’oxydation électrochimique Rimeh Daghrir, Centre des technologies de l’eau Biographie Madame Daghrir a reçu sa maîtrise et son doctorat dans le domaine de sciences de l’eau de l’Institut National de la Recherche Scientifique (centre Eau-Terre et Environnement. Elle occupe présentement le poste de chercheuse au Centre des technologies de l’eau affilié au Cégep de Saint-Laurent. Ses activités de recherches se concentrent sur le développement des technologies innovantes pour des applications environnementales. Elle est auteur de plusieurs publications scientifiques et a donné plusieurs conférences dans des manifestations scientifiques régionales et internationales. Elle est également membre de l’ordre des chimistes du Québec et de l’International Society of Electrochemistry. Elle expertise régulièrement des articles de recherches pour différentes revues scientifiques internationales. Résumé de conférence Les tendances actuelles de la R&D sont désormais orientées vers les techniques respectueuses de l’environnement (i.e.; sans ajout de produits chimiques), moins couteuses, relativement simples, efficaces et capables d’oxyder les contaminants toxiques et/ou non-biodégradables jusqu’à leur minéralisation complète. Dans cette perspective, les procédés d’oxydation électrochimiques utilisant des électrodes spécifiques représentent une approche originale très attrayante pour les technologies environnementales. L’évaluation de la performance du procédé a été basée sur une série d’optimisation de certains paramètres opérationnels tels que l’intensité de courant imposée (de 10 A à 20 A), la durée du traitement (entre 20 min et 240 min) et le temps de décantation (de 30 min à 60 min). Dans ces conditions expérimentales, une élimination totale des HAPs et des COV (>99%) a été enregistrée. Par ailleurs, l’approche technologique d’électro-oxydation a permis d’atteindre des concentrations résiduelles de BTEX en dessous des normes exigées. |
14 h 30 |
Évolution de la biofiltration en assainissement décentralisé vers des solutions innovantes pour le traitement des eaux usées Marie-Christine Bélanger, Premier-Tech Aqua Biographie Elle a cumulé plus de 5 ans d’expérience professionnelle à titre de gestionnaire de projet en assainissement autonomes et décentralisés au sein de GSI Environnement avant de poursuivre sa carrière à titre de directrice de développement de projet pour le Groupe Celdex, une entreprise spécialisée dans le développement de programmes intégrés de gestion des déchets dans les pays émergents. Au cours des 15 dernières années, elle œuvre dans le secteur du traitement autonome des eaux usées. Son poste et ses fonctions au sein de PTA l’ont amenée à jouer un rôle clé dans plusieurs comités directeurs et consultatifs à travers l’Amérique du Nord pour le développement et l’amélioration des règlements et standards touchant l’ensemble de l’industrie menant à une meilleure protection de l’environnement et de la santé publique. Résumé de conférence Ces changements ont grandement contribué à faire évoluer les technologies de traitement, les faisant passer des latrines et toilettes sèches, à l’infiltration dans le sol de l’effluent de la fosse septique. Cette dernière approche s’appuie sur la conductivité hydraulique permissive du sol et sa capacité à réduire la charge polluante par des processus mécaniques et microbiologiques, mécanismes à la base du concept de biofiltration. Afin de limiter les contraintes associées à l’hétérogénéité des sols naturels et réduire l’espace occupé, l’utilisation de sol reconstitué est apparue. Devant les besoins grandissants pour des solutions encore plus compactes, des travaux de recherche réalisés dans les années 70 et 80 ont permis de développer de nouveaux média filtrants, qu’ils soient organique ou inorganique, permettant de mieux répondre aux réalités de terrain. Les media organiques utilisés en assainissement non-collectif ont poursuivi leur évolution grâce à une meilleure maîtrise des phénomènes physiques, biologiques et chimiques ayant lieu au cœur du massif filtrant et une modélisation des comportements hydrauliques. Ces travaux ont conduit au développement d’une nouvelle génération de média filtrant à base de fragments de coco. En plus de contribuer à l’épuration des eaux usées, et ainsi de protéger l’environnement, ce matériel présente une empreinte environnementale beaucoup plus faible que d’autres matériaux inorganiques utilisés en assainissement non-collectif, comme le sable. |
15 h |
Récupération de métaux en utilisant la technique des membranes liquides supportées. Application au cas du cuivre Aziz Gherrou, Centre des technologies de l’eau Biographie Depuis qu’il a rejoint le CTE en 2009, M. Gherrou a réalisé plusieurs projets de R&D ayant abouti à solutionner diverses problématiques, souvent complexes, reliées à la contamination des eaux par différents contaminants chimiques et microbiologiques. Ses travaux de recherches ont donné lieu à plusieurs publications scientifiques parues dans différentes revues internationales spécialisées et dans des actes de séminaires et congrès. Il est aussi auteur de deux brevets d’innovations concernant deux nouvelles technologies, l’une dédiée à la récupération de métaux et l’autre à l’oxydation avancée de contaminants organiques. M. Gherrou a participé à la formation de plusieurs techniciens et chercheurs dans le domaine général de la chimie et celui du traitement des eaux en particulier. Il publie régulièrement des chroniques dans la revue chimiste de l’ordre des chimistes du Québec et a agi durant plusieurs années comme inspecteur auprès de l’OCQ. Résumé de conférence Récemment, vers les années 70, en s’appuyant sur les progrès réalisés au niveau des procédés membranaires et de ceux de l’extraction par solvant, une technique dont le principe est basé sur le transport d’espèces chimiques à travers une membrane liquide a vu le jour. Ce nouveau procédé utilisant des membranes synthétiques agissant comme parois semi-perméables, pourra concurrencer les procédés conventionnels de séparation utilisés en hydrométallurgie comme la précipitation sélective, l’échange d’ions sur résine ou l’extraction liquide-liquide. Dans le cadre de cette conférence, nous allons exposer les résultats obtenus avec le traitement d’un effluent contenant du cuivre et utilisation des membranes liquides supportées à base de polypropylène microporeuses dans lesquelles nous avons incorporé des éthers couronnes comme extractants. |
Évènements parallèles
Concours de la meilleure eau municipale du Québec 2017
Votre eau municipale est la meilleure au Québec? Mesurez-vous aux autres municipalités du Québec dans le cadre du Symposium sur la gestion de l’eau! Participez au concours de la meilleure eau municipale du Québec et courez la chance de gagner la distinction « Meilleure eau 2017 » ou encore le « Choix du public 2017 », grâce à l’appréciation des participants au Symposium.
Ce concours s’adresse à toutes les municipalités du Québec et aura lieu le 11 et 12 octobre 2017 à Lévis
Pour participer, il vous suffit de compléter le formulaire d’inscription et de l’envoyer à Laurie Duran, Coordonnatrice aux événements, avant le vendredi 22 septembre 2017.
Le nombre de participants est limité. Nous fonctionnerons par ordre d’inscription donc ne tardez pas!
Formation des opérateurs en eau potable
Dans le cadre du renouvellement des certificats de qualification dans le domaine de l’eau potable, Réseau Environnement offrira une première formation portant sur le traitement conventionnel en station de purification. Les récents ajustements des conditions et modalités de renouvellement des certificats par Emploi Québec permettent aux personnes qualifiées dans le domaine de l’eau potable et des eaux usées de démontrer son expérience dans le domaine en suivant des formations pertinentes.
La formation se tiendra le 11 octobre 2017 de 8 h 30 à 17 h à Lévis dans le cadre du Symposium sur la gestion de l’eau.
Formation sur les compteurs d’eau – Réseau Environnement/Québec’eau
Vous devez ou vous souhaitez vous impliquer dans l’atteinte des objectifs de la Stratégie québécoise d’économie d’eau potable dans votre municipalité?
Réseau Environnement et Québec’eau proposent une formation sur les compteurs d’eau.
La formation de trois jours se déroulera en marge du Symposium sur la gestion de l’eau, soit les 10, 11 et 12 octobre 2017 de 8 h à 16 h 30 à Lévis.
Espace Posters – CentrEau
Découvrez le résultat des plus récentes recherches dans le domaine de l’eau au Québec!
En collaboration avec le CentrEau, regroupement québécois de la recherche sur l’eau, 12 étudiants membres du regroupement présenteront leurs résultats sur des affiches scientifiques exposées dans le salon du Symposium. .
Apér’Eau : Inondations et gestion de l’eau
En collaboration avec le centre de recherche CentrEau, le comité régional de Réseau Environnement vous invite à venir réseauter avec les professionnels de l’environnement de la région de la Capitale-Nationale/Chaudière-Appalaches lors d’un 5 à 7 Apér’Eau le 10 octobre 2017 de 17 h à 19 h!
Assemblée annuelle du secteur eau et de la Section québécoise de l’AWWA
Réseau Environnement invite les membres du secteur Eau à participer à l’assemblée annuelle du secteur Eau et de la Section québécoise de l’AWWA, qui se tiendra le jeudi 12 octobre à 8 h au Centre de congrès et d’exposition de Lévis lors du 40e Symposium sur la gestion de l’eau.
Kiosques et partenariats
Vous souhaitez être exposant ou partenaire de l’événement? Contactez l’équipe de vente de Réseau Environnement :
Michel Bibeau
Dora Marques
1 514 640-0023
[email protected]
Consultez le plan de partenariat
Remplissez le formulaire de réservation de kiosques
Exposants présents :
Aqua-Mécanique | Aquatic Life | Aquawatereau Corporation | Avensys Solutions | Avizo Experts-Conseils | Bionest | Brault Maxtech | Cégep de Saint-Laurent Service aux Entreprises | Compteurs d’eau du Québec | DBO Expert | Distribution Cobra | D.M. Valve et Contrôles | Dominion & Grimm Environnement | Éconeau | Endress+Hauser Canada | EnviroCompétences | FluksAqua | Grande Gestion Des Eaux | Groupe Collegia – Cégep Rivière-du-Loup | H2Flow Equipment | Hoskin Scientifique | Hydrologic H2i | Institut national de la recherche scientifique | Les Contôles Provan Associés | Mabarex | Magnor | Négawatts Production | NORDIKeau | Nuvac Éco-Science | Premier Tech Aqua | Pompaction | Réseau Environnement | Scadalliance | Soleno | Veolia Water Technologies Canada
Tarifs d’inscription
Tarifs jusqu’au mardi 3 octobre | Tarifs à partir du 4 octobre et sur place | |||
2 jours | 1 jour | 2 jours | 1 jour | |
Membre | 605$ | 315$ | 695$ | 370$ |
Non-membre | 740$ | 390$ | 855$ | 450$ |
OBNL membre | 195$ | 115$ | 195$ | 115$ |
OBNL non-membre |
445 $ | 235 $ | 445 $ | 235 $ |
Étudiant** | 115$ | 90$ | 115$ | 90$ |
* Taxes en sus. Les tarifs incluent le dîner, les pauses et l’accès aux conférences.
** Une adhésion gratuite d’un an vient avec l’inscription étudiante. Étudiant à temps plein seulement, une preuve est nécessaire.
Hébergement
Pour faciliter vos déplacements et tirer le meilleur profit de votre participation au Symposium sur la gestion de l’eau, Réseau Environnement a négocié un tarif préférentiel pour un bloc de chambres au Four points by Sheraton, à 139 $ la nuitée. Profitez de cette offre spéciale jusqu’au 10 septembre 2017. Réservez votre chambre dès maintenant en composant le 418-838-0025 et en demandant le tarif de groupe négocié par Réseau Environnement pour le Symposium sur la gestion de l’eau.
Inscription
Les inscriptions en ligne sont désormais fermées mais il vous est possible de vous inscrire sur place.
Nous vous invitons à télécharger le formulaire d’inscription sur place et à le compléter pour accélérer le processus le jour J.
Partenaires principaux du Symposium sur la gestion de l’eau



