Colloque Biodiversité 2021
Intervenantes et intervenants
Biographie
Mme Claudie-Maude Canuel est ingénieure forestière, candidate au doctorat en sciences forestières à l’Université Laval et affiliée au Centre canadien sur la fibre de bois de Ressources naturelles Canada. Mme Canuel travaille également au sein du Centre d’enseignement et de recherche en foresterie (le CERFO). Depuis plus de 5 ans, elle contribue et réalise des travaux de recherche en sylviculture, notamment concernant l’intégration de l’approvisionnement en biomasse forestière aux opérations de récolte. Elle s’intéresse particulièrement aux effets de l’intensification de la récolte de bois sur la remise en production des sites et sur les coûts d’approvisionnement en fibre.
Conférence
Intensification de la récolte et biomasse forestière en contexte d’aménagement forestier durable : défis et opportunités
La Stratégie nationale de production de bois vise l’augmentation de la récolte forestière et une meilleure valorisation du bois actuellement disponible. Ceci passe notamment par la mise en valeur des bois de faible qualité sans possibilité de transformation. La diversification des produits du bois, incluant la biomasse forestière pour la bioénergie, est une des voies pour améliorer l’utilisation de la fibre. Mais comment traduire ces principes en pratique ? Cette présentation abordera les enjeux sylvicoles et de rentabilité liés à la récolte plus intensive de bois sur les superficies forestières aménagées.
Panel
La Stratégie nationale de production de bois et l’intensification de la sylviculture : enjeux pour l’aménagement durable des forêts
Résumé à venir
Biographie
Emmanuel Rondia est directeur général au Conseil régional de l’environnement de Montréal (CRE-Montréal). Il cumule plus de 15 années d’expérience en gestion de projets et en concertation. Depuis son arrivée au CRE-Montréal en 2013, il a successivement occupé les postes de chargé de projet, de responsable des campagnes Espaces verts et milieux naturels et de directeur général par intérim. Il a, entre autres, coordonné plusieurs projets et campagnes d’adaptation aux changements climatiques, dont la campagne ILEAU. Emmanuel Rondia est titulaire d’un diplôme d’ingénieur électromécanicien (orientation énergie) de l’Université de Louvain-la-Neuve (Belgique) et a complété un programme court de 2e cycle en éducation relative à l’environnement à l’Université du Québec à Montréal.
Conférence
Titre à venir
Résumé à venir
Panel
Défis et solutions pour le maintien et la bonification du parc forestier en milieu urbain et péri-urbain
Résumé à venir
Professeur agrégé à la Faculté de Foresterie et de gestion de l’Environnement de l’Université du Nouveau-Brunswick
Biographie
Loïc D’Orangeville est professeur agrégé à la Faculté de Foresterie et de gestion de l’Environnement de l’Université du Nouveau-Brunswick (UNB) depuis 2018 après une formation au Canada et aux États-Unis. Son programme de recherche consiste à mieux comprendre la réponse de nos forêts aux changements climatiques. Pour cela, de nombreuses approches sont utilisées dans son laboratoire, allant de simulations expérimentales de réchauffement et de sécheresse en milieu contrôlé et en forêt, au suivi détaillé des processus physiologiques forestiers (croissance radiale, transpiration, respiration cambiale), jusqu’à l’analyse de vastes bases de données de croissance historique à l’échelle continentale.
Conférence
Impacts attendus du réchauffement et de la sécheresse sur la productivité de la forêt québécoise : peut-on être optimiste ?
Les changements climatiques risquent de fortement modifier la productivité de la forêt québécoise, particulièrement en zone boréale où la saison de croissance pourrait être prolongée par le réchauffement. Cependant, la trajectoire future de nos forêts dépendra aussi de la vulnérabilité des espèces aux importants changements à venir dans les perturbations naturelles comme les feux et les épidémies d’insectes. Je présenterai de nouveaux résultats qui permettent d’envisager des solutions d’aménagement pour aider la forêt à se maintenir dans un monde plus chaud et plus sec.
Panel
Impacts des changements climatiques sur la biodiversité : constats et enjeux pour la résilience des forêts québécoises
Résumé à venir
Conservateur et Chef de Division recherche et développement scientifique du Jardin botanique de Montréal et professeur associé au département de Sciences biologiques de l’Université de Montréal
Biographie
Michel Labrecque est Conservateur et Chef de Division recherche et développement scientifique du Jardin botanique de Montréal depuis 1997. Il est aussi professeur associé au département de Sciences biologiques de l’Université de Montréal. Spécialisé en écophysiologie, il conduit des travaux de recherche touchant des problématiques environnementales et s’intéresse aux capacités de végétaux à absorber les éléments traces ou dégrader les contaminants organiques. M. Labrecque a dirigé ou codirigé plus de 60 étudiants de deuxième et troisième cycles et des stagiaires postdoctoraux. Il a publié au-delà de 125 articles scientifiques et présenté près d’une centaine de conférences à l’échelle nationale et internationale.
Conférence
Décontaminer les friches industrielles et produire de la biomasse ligneuse
Les approches de phytoremédiation constituent des alternatives aux techniques conventionnelles de décontamination des sols pollués, qui sont couteuses et peu respectueuses du développement durable. Depuis plusieurs années de multiples essais ont été mis en place par notre équipe démontrant le potentiel et les limites de ces approches vertes. Entre autres, un projet de phytoremédiation, qui implique l’usage de plantes ligneuses à croissance rapide, est en cours dans le secteur des raffineries de l’est de Montréal. Il s’agit du plus grand projet de phytoremédiation au Canada. L’hétérogénéité des sites rend plus difficile les interprétations des résultats, mais des tendances claires indiquent que les plantes font bien leur travail.
Panel
Défis et solutions pour le maintien et la bonification du parc forestier en milieu urbain et péri-urbain
Résumé à venir
Doyenne de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval et
professeure titulaire au Département des sciences du bois et de la forêt
Biographie
Doyenne de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique depuis 2020, Nancy Gélinas est également professeure titulaire au Département des sciences du bois et de la forêt. Elle est détentrice d’un doctorat en sciences forestières de l’Université Laval, avec une spécialisation en économie forestière. Ses travaux de recherche portent sur une variété d’aspects sociaux et économiques dont l’évaluation économique des services environnementaux, les filières bois, la gestion intégrée des ressources, la participation des communautés forestières à la gestion des ressources et l’agroforesterie, toujours dans une perspective socio-économique. Ses travaux et intérêts de recherche se déploient à différentes échelles, du local à l’international.
Panel
La Stratégie nationale de production de bois et l’intensification de la sylviculture : enjeux pour l’aménagement durable des forêts
Résumé à venir
Biographie
Rita Sousa-Silva est chercheuse à l’Institute for Advanced Studies de l’Université de Fribourg, en Allemagne. Auparavant, elle a été chercheuse postdoctorale à l’Université du Québec à Montréal en foresterie urbaine. Ses travaux de recherche portent sur les liens entre les arbres urbains et la santé et le bien-être humains, et sur la manière dont nous pouvons utiliser ces connaissances pour planifier et gérer la forêt urbaine visant à contribuer au développement durable des villes. Sousa-Silva détient un doctorat en sciences forestières de la Katholieke Universiteit Leuven, en Belgique.
Conférence
Forêt urbaine et santé : voir au-delà de l’arbre qui cache la forêt
Les arbres rafraîchissent l’air des villes tout en réduisant leur pollution et rendent les milieux de vie plus sains. Ces bienfaits sont de plus en plus appréciés dans ces temps de crises climatiques, sociales et environnementales. Autant les parcs, les jardins et les arbres de rue contribuent à ces bénéfices. Pourtant, les inégalités en matière d’accès aux espaces verts peuvent contribuer aux inégalités en matière de santé. Les questions sont donc : comment les arbres nous font-ils du bien ? Et comment verdir nos villes tout en réduisant les inégalités sociales ?
Panel
Impacts des changements climatiques sur la biodiversité : constats et enjeux pour la résilience des forêts québécoises
Résumé à venir
Biographie
Je suis ingénieur forestier depuis 2000. Dans mes premières années, j’ai travaillé pour une pourvoirie et un consultant à La Tuque, ainsi que pour un consultant en forêt privée à Lachute. Après un séjour à Kuujjuaq, je travaille depuis 2009 au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs. J’ai d’abord travaillé au Bureau du Forestier en chef comme responsable du développement économique et depuis 2014, je suis à la Direction de l’aménagement et de l’environnement forestiers. Principalement, je suis chargé de projet de la Stratégie nationale de production de bois et je coordonne les travaux de bonification de la matrice de répartition par produits.
Conférence
La Stratégie nationale de production de bois
La Stratégie nationale de production de bois renforce le pôle économique de la stratégie d’aménagement durable des forêts. Elle sera mise en œuvre dans le respect des autres objectifs tels que l’aménagement écosystémique et la régionalisation des décisions. Cette stratégie ambitieuse vise à produire et à récolter plus de bois qui possède les caractéristiques recherchées par les marchés afin d’accroître la contribution de l’industrie des produits forestiers à l’économie du Québec. Elle mise également sur le rôle majeur du secteur forestier dans les objectifs québécois de lutte contre les changements climatiques.
Panel
La Stratégie nationale de production de bois et l’intensification de la sylviculture : enjeux pour l’aménagement durable des forêts
Résumé à venir
Biographie
Nathalie Isabel a fait ses études en foresterie à l’Université Laval, du baccalauréat jusqu’au doctorat, au cours duquel elle s’est spécialisée en génétique des populations. En 1996 elle a été recrutée comme chercheuse scientifique à Ressources naturelles Canada et est professeure associée à la Chaire de recherche du Canada en génomique forestière à l’Université Laval. Ses intérêts de recherche sont centrés sur le développement de connaissances et d’outils permettant de mieux comprendre la capacité d’adaptation des essences forestières et leur vulnérabilité face au changement climatique. Elle étudie des traits fonctionnels clés tels que la tolérance à la sécheresse en combinant des approches génomiques et de phénotypage de précision. Elle travaille également au développement d’un centre d’expertise canadien pour l’identification du bois afin de lutter contre le commerce illégal du bois.
Conférence
Dendroécologie, drones et génomique : l’art de lire entre les cernes!
Selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), les forêts sont nos alliées pour lutter contre les changements climatiques puisqu’elles jouent un rôle essentiel dans le cycle global du carbone. D’ici 2050, les niches climatiques de plusieurs essences forestières sortiront des limites actuelles accroissant les risques de maladaptation. Cela, juxtaposé à l’accentuation d’évènements climatiques extrêmes, aura comme effet d’augmenter la vulnérabilité des forêts. Il devient d’ores et déjà urgent de mettre en place de nouvelles pratiques forestières pour accroître la résilience des forêts. Mais lesquelles ?
C’est donc dans ce contexte que je présenterai les résultats récents de la génomique forestière pour décrire, comprendre et améliorer la capacité d’adaptation des arbres.
Panel
Impacts des changements climatiques sur la biodiversité : constats et enjeux pour la résilience des forêts québécoises
Résumé à venir

Ingénieur forestier spécialisé en foresterie urbaine et en gestion de projet en aménagement urbain à la Ville de Québec
Biographie
Ingénieur forestier spécialisé en foresterie urbaine et en gestion de projet en aménagement urbain, il est titulaire d’une maîtrise en aménagement du territoire et développement régional de l’Université Laval. Depuis 2014, il travaille pour la Ville de Québec, initialement comme conseiller en environnement et maintenant comme chef d’équipe en aménagement et environnement. Ses champs d’expertise en milieu urbain sont variés : coauteur de la Vision de l’arbre 2015-2025, responsable des études de la canopée, coresponsable de l’approche de Rues conviviales et chargé de projets d’aménagement de rues et de places publiques. Il coordonne également une équipe multidisciplinaire qui allie l’environnement, l’architecture de paysage, l’urbanisme et l’aménagement d’espaces transitoires, le tout en accordant une attention toute particulière à l’implication de la communauté et aux principes du vivre-ensemble.
Conférence
Une approche multidisciplinaire et concertée pour une intégration réussie des infrastructures vertes dans les quartiers centraux de Québec
La stratégie de développement durable de la ville de Québec, la Vision de l’arbre 2015-2025, et l’approche des rues conviviales contribue à améliorer la qualité de vie des citoyens par la bonification et la création de milieux de vie durable. Comment une approche concertée et collective a-t-elle permis de déminéraliser des milliers de mètres carrés de surface minérale pour l’implantation d’infrastructure verte dans les quartiers centraux ? Comment la ville compte-t-elle maintenant passer d’un mode projet à une stratégie à grande échelle d’implantation d’infrastructure verte sur son territoire au bénéfice de la communauté ?
Panel
Défis et solutions pour le maintien et la bonification du parc forestier en milieu urbain et péri-urbain
Résumé à venir
Professeur, Université du Québec à Montréal (UQAM) et titulaire, Chaire de recherche sur la forêt urbaine
Biographie
Il s’intéresse aux infrastructures végétales et aux effets de la biodiversité sur le fonctionnement et la résilience des écosystèmes forestiers, en forêt comme en ville. Ses travaux récents font appel à des expériences contrôlées, à des simulations et à des études de terrain à long terme pour tester les liens entre la biodiversité et le fonctionnement des écosystèmes forestiers. Il coordonne un réseau international d’expériences en biodiversité (IDENT), incluant plusieurs expériences en Amérique du Nord et en Europe, de même que le projet IDENT-Cité à Montréal. Il dirige actuellement plusieurs projets de recherche sur les avantages de plantations plus diversifiées en ville en vue d’une résilience accrue.
Conférence
Forêts urbaines, volet recherche
Résumé à venir
Panel
Défis et solutions pour le maintien et la bonification du parc forestier en milieu urbain et péri-urbain
Résumé à venir
Biographie
Pierre Drapeau est professeur titulaire au département de Sciences biologiques de l’UQAM. Il dirige le Centre d’étude de la forêt (CEF). Ses champs d’intérêt couvrent les relations « faune – habitat » dans les paysages aménagés, entre autres le rôle des forêts âgées et de ses attributs structuraux (l’importance du bois mort) pour la diversité faunique dans les forêts boréales et tempérées. Dans une perspective appliquée, ses travaux visent à intégrer les connaissances sur la faune à l’aménagement durable des forêts dans un contexte d’approche écosystémique
Conférence
L’avenir incertain de la forêt âgée et de sa biodiversité en forêt boréale commerciale dans un contexte de changements climatiques
Les changements importants de la structure d’âge des paysages forestiers boréaux liés à la récolte industrielle des 50 dernières années se sont ajoutés aux perturbations naturelles pour rajeunir passablement la forêt boréale. Cette diminution constante de la proportion de forêts matures et âgées (> 100 ans) au profit de jeunes forêts interpelle directement le maintien de la diversité biologique de cet écosystème, mais aussi, dans un contexte de changements climatiques, le retour même des forêts âgées dans le paysage. Cela pose également la question du retour d’une forêt productive qui est à la base du caractère durable de son exploitation commerciale. À partir de divers travaux réalisés par les équipes de recherche du Centre d’étude de la forêt (modélisation des précipitations, de la température et du risque accru de feux de forêt et d’épidémies d’insectes et de stress hydrique) nous présentons un portrait prospectif des changements de la forêt boréale (sa composition et sa structure) et de sa diversité en fonction de l’évolution des perturbations naturelles et du régime d’aménagement forestier mis en place. Nous mesurons comment la capacité des stratégies passées de rétention de forêts âgées (régime forestier 1987-2010) affecte sa diversité biologique et évaluons en quoi les stratégies de rétention mises en œuvre dans la nouvelle stratégie d’aménagement durable de la forêt publique, apparaissent ou non aptes à en améliorer l’efficacité.
Panel
La Stratégie nationale de production de bois et l’intensification de la sylviculture : enjeux pour l’aménagement durable des forêts
La Stratégie nationale de production de bois lancée par le Gouvernement du Québec vise à « produire un plus grand volume de bois qui possède les caractéristiques recherchées à l’aide d’investissements rentables tout en valorisant le potentiel forestier actuel de façon à créer davantage de richesse ». Bien qu’elle ait été conçue en respect des principes de l’aménagement durable des forêts, cette vision soulève des enjeux sur les plans économique, environnemental et social. Les panélistes, issus des milieux académique et pratique, discuteront des liens entre la Stratégie et la possibilité forestière, la séquestration du carbone, l’acceptabilité sociale, la rentabilité des investissements et la conservation de la biodiversité, parmi d’autres thèmes.
Ingénieure forestière au Service des grands parcs, du Mont-Royal et des sports de la Ville de Montréal
Biographie
Virginie Angers est titulaire d’un baccalauréat en aménagement et environnement forestiers de l’Université Laval (2001). Après une maîtrise (2004) et un doctorat en biologie (2010) réalisés à l’UQAM au sein du Centre d’étude de la forêt, elle a travaillé dans le milieu de la recherche, en écologie forestière, jusqu’en 2016. Elle occupe depuis un poste d’ingénieure forestière au Service des grands parcs, du Mont-Royal et des sports de la Ville de Montréal. Ses principaux dossiers portent sur l’écologie et la biodiversité urbaine, notamment à travers la mise sur pied d’un programme de déminéralisation et la gestion des écosystèmes dans les parcs-nature. Elle est également collaboratrice régulière au magazine Nature Sauvage.
Conférence
À venir
Panel
Défis et solutions pour le maintien et la bonification du parc forestier en milieu urbain et péri-urbain
Les services écosystémiques rendus par les arbres en milieux urbains et périurbains sont nombreux [ex. : amélioration de la qualité de l’air, diminution des ilots de chaleur, habitats fauniques] et de ce fait, il est crucial de conserver le parc forestier actuel de nos villes et des secteurs limitrophes. Toutefois, dans le contexte des changements globaux, nous faisons face à plusieurs défis pour maintenir cette infrastructure verte, voire la bonifier. Les panélistes, par leurs expériences pratiques et leurs recherches scientifiques, discuteront des technologies disponibles en matière de boisement et de reboisement en milieu urbain et périurbain ainsi que des approches à privilégier pour assurer le succès de ces initiatives.
Directeur de Recherche en écologie et entomologie forestières à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE)
Biographie
Directeur de Recherche en écologie et entomologie forestières à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE, Bordeaux, France). Il mène depuis trente ans des recherches sur la biodiversité et la santé des forêts, avec un accent particulier sur les plantations.
Coordinateur adjoint du Groupe de Recherche Entomologie Forestière de l’IUFRO et coordinateur du groupe des entomologistes forestiers français. Il est expert en santé des plantes auprès de l’Agence française de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES). Il participe au Conseil Scientifique de la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité (FRB) et au comité français de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). Il est président du Conseil Scientifique de l’Office National des Forêts (ONF). Il est membre de l’Académie d’Agriculture de France (section Forêts).
Conférence
Changements climatiques et insectes ravageurs forestiers : prévoir et prévenir
Le changement climatique est un phénomène complexe, dont chacune des composantes (températures, sécheresses, tempêtes) peut affecter les ravageurs forestiers directement, ou indirectement via des interactions avec les arbres hôtes ou les ennemis naturels, contribuant à augmenter le risque d’épidémies.
Face à ces menaces sanitaires, il est urgent de proposer des méthodes de lutte préventives et génériques. Nous montrerons comment l’augmentation de la diversité spécifique des peuplements forestiers peut améliorer leur résistance aux dégâts d’insectes ravageurs et comment la connaissance des mécanismes sous-jacents permet de concevoir des plantations moins vulnérables.
Panel
Impacts des changements climatiques sur la biodiversité : constats et enjeux pour la résilience des forêts
Il est beaucoup question ces dernières années de la perte de biodiversité causée par les changements globaux, incluant le réchauffement climatique. Mais quelle importance cette perte de biodiversité peut-elle avoir sur le fonctionnement des écosystèmes, notamment forestiers ? Existe-t-il un lien entre la diversité et la résistance, ou la résilience ? Sachant que de plus, ces changements entraîneront aussi des stress sur les forêts, comme des sécheresses et maladies, doit-on s’inquiéter d’un effet boule de neige, avec des forêts moins résistantes et résilientes alors que les stress seront plus importants ? Quelles sont les pistes de solutions ?
Biographie
Mathieu Bouchard est professeur en aménagement forestier à l’Université Laval depuis 2021. Avant cela, il a travaillé successivement à la direction de l’aménagement et de l’environnement forestiers, à la direction de la protection des forêts puis à la direction de la recherche forestière du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec. Ses travaux de recherche actuels portent principalement sur la prise en compte des perturbations naturelles dans la planification forestière, et sur l’aménagement écosystémique.
Conférence
À venir
Panel
La Stratégie nationale de production de bois et l’intensification de la sylviculture : enjeux pour l’aménagement durable des forêts
La Stratégie nationale de production de bois lancée par le Gouvernement du Québec vise à « produire un plus grand volume de bois qui possède les caractéristiques recherchées à l’aide d’investissements rentables tout en valorisant le potentiel forestier actuel de façon à créer davantage de richesse ». Bien qu’elle ait été conçue en respect des principes de l’aménagement durable des forêts, cette vision soulève des enjeux sur les plans économique, environnemental et social. Les panélistes, issus des milieux académique et pratique, discuteront des liens entre la Stratégie et la possibilité forestière, la séquestration du carbone, l’acceptabilité sociale, la rentabilité des investissements et la conservation de la biodiversité, parmi d’autres thèmes.

Claudie-Maude Canuel
Ingénieure forestière

Emmanuel Rondia
Directeur général au Conseil régional de l’environnement de Montréal (CRE-Montréal)

Nom
Titre

Nom
Titre

Nom
Titre

Nom
Titre